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Prix Nobel des détournement des fonds d’autrui, des violations flagrantes des statuts, des mensonges absurdes, de l’hypocrisie, de la trahison, de la vengeance, de la tromperie, de la division, de l’ingratitude et du non-respect de la parole donnée
Publié le mercredi 28 decembre 2016  |  La Mutation
Remise
© aBamako.com par FS
Remise des équipements aux finalistes des coupes du Mali de football 2016
La FEMAFOOT et son partenaire Orange Mali ont procédé le 12 Août 2016 à la remise des équipements aux finalistes des coupe du Mali de football 2016.
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Face à l’ampleur de l’impunité et la délinquance financière au Mali, aux crises entretenues et fiancées, un Prix Nobel dédié à cela a été crée pour récompenser désormais ces responsables pour leur capacité à nuire sans crainte et à s’enrichir illicitement sans être inquiétés par la justice de leur pays. Pour les initiateurs de ce prix, les vainqueurs, considérés comme des personnes bénies et des héros, empochent la somme de 100 mille euros.
C’est ainsi que les 100 personnes retenues des différentes services et associations dans tous les domaines publics et privés, il ressort la personne la plus qualifiée en la matière n’est d’autre que le président de la fédération malienne de football en la personne de Boubacar Baba Diarra. En effet si on se réfère des résultats du jury, cela fait plus de deux ans qu’on parle de détournements de fonds de violations flagrantes des statuts qui gèrent la structure, des trahisons et des coups bas sont devenus une règle de gestion sans qu’une solution ne soit trouvée ni par les acteurs de la fédération ni par l’Etat ni par les instances internationales.
Ainsi concernant les violations flagrantes des statuts tout à commencer juste après son élection à la présidence le 8 octobre 2013 lorsque Boubacar Baba Diarra décida de former un bureau consensuel en faisant démissionner 9 membres de sa liste. Et le 10 janvier 2015, il refusa de présenter le rapport financier de sa gestion du 8 octobre 2013 au 10 janvier 2015 et surtout son refus catégorique de laisser librement certains membres de s’exprimer d’où le clash.
Et depuis on assiste à toutes sortes de mensonges, de division, de haine, de méchanceté et d’interférence dans la gestion des districts, clubs, ligues. Malgré les multiples médiations menées au Mali, malgré la décision du tribunal arbitral du sport, malgré l’intervention de la FIFA, la crise persiste. Mais là où le président de la fédération malienne de football a fait la différence avec les autres concurrents, c’est au niveau des détournements des fonds colossaux.
Il s’agit des surfacturations de l’électrification des terrains du Djoliba, du Stade Malien de Bamako, de l’AS Réal d’un montant de 5.929.000 FCFA ; du détournement de fonds pour un montant de 36.000.000 FCFA des panneaux publicitaires du match Mali-Algérie des éliminatoires de la CAN 2015 ; des surfacturations des travaux de gazonnage des terrains de Baraouéli et de Mopti pour un montant de 11.588.400 FCFA et une avance non justifiée de 6.615.000 FCFA ; de la surfacturation de la finition des travaux de construction du 3e étage pour un montant de 3. 638.916 FCFA ; des détournements de fonds avérés pour un montant de 14.700.000 FCFA lors du CHAN 2014. En effet en 2015 la FIFA a donné à la FEMAFOOT la somme de 1 350 000 dollars et Boubacar Baba Diarra a déclaré qu’il n’a reçu que 700 000 dollars.
Mais à présent aucun malien ne sait où sont partis les 400 000 dollars soit 240 millions FCFA du CHAN 2016, les 88 500 000 millions FCFA du CHAN 2014, ; l’Afrique du Sud et un club Gabonais, les 133 millions offerts par la Chine lors du match amical en 2014, des cachets des matchs amicaux contre la Croatie, la Guinée et le Sénégal les ristournes de la CAN 2015, des CAN Cadets et Juniors 2015, des Coupes du monde Cadets et Juniors 2015, les reliquats des sommes 2015 et 2016 du sponsor officiel du football malien dues au Djoliba, au COB, au CSK et à l’Avenir.
Qui est réellement Boubacar Baba Diarra
Arrivé à la fédération malienne de football en 1997 grâce au CSK (à noter qu’il était aussi membre du comité directeur du club à cette époque), Baba Diarra voue aujourd’hui une haine viscérale contre Salif Keita qui lui permit de goûter aux délices de la fédération. Et aux observateurs sportifs de s’interroger sur les vraies raisons de cette haine de Baba envers Salif qui lui offerts son âme et son cœur. En effet Baba Diarra a boudé la cérémonie de la nuit de l’AJSM organisée à l’Hôtel de l’Amitié au motif que les organisateurs lui ont fait asseoir à coté de Salif Keita et sa femme. Il a refusé d’assister à la cérémonie de remise de la médaille de la légion d’honneur organisée par l’Ambassadeur de la France au Mali le 14 Juillet dernier à l’Ambassade de France au Mali malgré qu’il ait reçu l’invitation de l’ambassadeur et celui de Salif Keita.
Mais cette attitude du natif de Koniakari n’était pas une surprise car une fois à la fédération sous la grâce du premier ballon d’or africain, le policier fut bien accueilli par le président d’alors, Amadou Diakité qui lui confia la commission des jeunes. Très respectueux de son nouveau mentor à l’époque, il s’attèle à l’exécution minutieuse des consignes à la lettre, Baba Diarra fut récompensé en 1998 lors du renouvellement du bureau fédéral et fut parachuté comme chargé des petites catégories où le business d’argent coulait à flot. C’est ainsi que lors de la coupe du monde en 2001, une chaude dispute l’oppose à l’entraineur Fagnéry Diarra qui refuse de se soumettre aveuglement à lui.
Mais hélas pour lui, le président de la fédération apporte son soutien total à l’entraineur. Se sentant humilié, M. Diarra abandonne la fédération prétextant de ses charges administratives. Après quelques mois et à la surprise générale de tous, il revient certainement après avoir regretté et de ne pas se voir prier par ses collègues de la fédération. Après le retrait d’Amadou Diakité de la présidence de la fédération le 6 Avril 2002 à Ségou, Baba Diarra est propulsé comme 2e vice-président dans le bureau de Tidiane Niambélé.
Du coup il jurait de régler ses comptes à son ancien mentor devenu son ennemi juré pour ne l’avoir pas soutenu contre Fagnéry Diarra en 2001. En 2003, lors du conseil national tenu à Bamako, le policier monte de grade et devient 1er vice-président en violation flagrante des textes en vigueur à l’époque au détriment du Colonel Issa Diallo (qui est toujours vivant à Bamako) et pire se voit éjecter du bureau fédéral.
En plus de ce dernier, Bréhima Diabaté fera les frais du coup monté par le policier. Pourtant M. Diarra fut membre du comité directeur de l’USFAS et devrait au moins faire la promotion des responsables du club qu’il avait dirigé à l’époque. Mais contre toute entente, Baba Diarra déserte de nouveau la fédération et rend cette fois-ci le tablier après les déboires de son président d’alors Tidiane Niambélé dans l’affaire des 6 points retirés au Djoliba et le bras de fer avec le ministre des sports, Moussa Balla Diakité.
Une façon pour lui de dire qu’il est blanc comme neige après la CAN 2004. Lors du conseil national extraordinaire du 25 juin 2005, un nouveau bureau fut mis en place avec à la tête Salif Keita et qui a comme 2e vice-président Baba Diarra. A la fin du mandat du premier ballon d’or africain, notre flic a cru son heure arriver après avoir trahi et poignardé tous ses anciens mentors à savoir Amadou Diakité, Tidiane Niambélé et Salif Keita en postulant pour la présidence de la fédération malienne de football le 12 juillet 2009 où il fut mis en déroute.
Mais deux ans après soit en 2011, le pot aux roses fut découvert car il fut promu Inspecteur général de la police nationale par la bénédiction de l’ancien président de la république, Amadou Toumani Touré en échange de son retrait de sa candidature contre Feu Hammadpoun Kolado Cissé. Comme Salif Keita et Amadou Diakité, une fois son objectif atteint Baba Diarra retourne ne fait qu’insulter ATT à tout moment et à tout lieu surtout s’il est avec ses amis et autres compagnons.
Ne sachant à quel saint sportif se vouer et en vrai policier il démarche et fait allégeance à ses anciens amis qu’il a lui même traiter de détracteurs à travers des sages du football malien. Aussitôt il parvient à ensorceler certains responsables du Djoliba pour devenir ensuite président dudit club le 30 Mars 2013. Sans perdre de temps il reconduit son plan machiavélique en ensorcelant certains collaborateurs de Feu Hammadoun Kolado Cissé pour accéder à la présidence de la fédération le 8 Octobre 2013.
Il s’agit des responsables du Djoliba, des trois ligues du Nord du Mali. Mais après 10 mois et 22 jours de gestion comme président de la fédération, Baba décide de se débarrasser de ses compagnons d’hier qui se sont sacrifiés pour lui. Ainsi son chargé de mission Moussa Bah sera renvoyé comme un malpropre, puis c’est au tour de Yéli Sissoko de subir la folie du policier. Mais hélas il ne parviendra jamais à humilier un autre de ses compagnons à savoir son président de la commission juridique, Bassalifou Sylla qui a mis le pied dans le plat avant de démissionner.
Ensuite ce fut le tour de celui qui l’a forcée de partir à l’assemblée générale élective tenue à Mopti à savoir Salaha Baby, 2e vice- président, d’Abéta Ag Seydou et Amadou Touré respectivement présidents des ligues de Kidal et Gao. Baba Diarra qui n’a jamais dirigé une mission en période de guerre, ni une troupe ni un commissariat de police s’avère être tout de même un bon stratège en témoigne toutes les personnes et les ligues et les clubs qu’il s’est servis avant de se débarrasser d’eux comme des malpropres.
Ce ne sont pas les ligues (Tombouctou, Gao et Kidal), ni les clubs (l’USFAS, l’AS Police, le CSK, le Djoliba, Sabana de Mopti, Buru Masa de Kati) et leurs responsables sportifs j’en oublie, qui diront le contraire aujourd’hui. Mais attention un flic reste toujours un flic dont les lignes restent difficilement lisibles. En témoigne sa tentative de rapprochement avec le ministre des sports actuellement en est la parfaite illustration.
En tout cas tout le monde est désormais avertit notamment ses alliés d’aujourd’hui et le ministre des sports Comme dit l’adage « Un homme averti en vaut deux ».Pour ceux qui ne connaissent pas Boubacar Baba Diarra, il fut chef de cabinet du ministre Kafougouna Koné de 2002 à 2012, cumulant la fonction du président de la commission des litiges fonciers du district de Bamako, la fonction du coordinateur principal du pèlerinage de la filière gouvernementale.
Avant cela il fut Directeur à Sélingué, agent de la sécurité d’état sous Moussa Traoré, avant de devenir DAF au ministère de la Défense et des Anciens combattants. Il obtint la légion d’honneur de la France en 2012. Comme on le voit Boubacar Baba Diarra n’est ni moins ni plus qu’un monstre qui ne pense qu’à lui seul.
Rassemblées par Saïd
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