Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Polémique autour du présumé accord Mali-UE : L’ex-ministre Mamadou Gaoussou Diarra calme les ardeurs des leaders du RPM
Publié le jeudi 29 decembre 2016  |  L’Indicateur Renouveau
Atelier
© aBamako.com par mouhamar
Atelier sur " l` identification des abonnés à la téléphonie mobile"
Bamako, le 26 mai 2014 à L` Hôtel Radisson Blu. Le Ministre de la jeunesse et de la construction citoyenne, Me Mamadou Gaoussou DIARRA a représenté son homologue de l’économie numérique, de l’information et de la communication, M Mahamadou Camara, pour présider l`Atelier sur " l` identification des abonnés à la téléphonie mobile".
Comment


Depuis quelques semaines le chef de l’Etat et son gouvernement sont violemment indexés quant à leur gouvernance. Des accusations qui ont pris une nouvelle tournure suite aux débats houleux à l’Assemblée nationale sur les questions sécuritaires, l’accord sur les migrants et les élections communales. De fait, certains proches du gouvernement menacent de poursuivre tous ceux qui insulteraient le président de la République.

Selon Me Mamadou Diarra, avocat à la Cour, les personnes qui se rendent coupables de tels actes peuvent effectivement être poursuivis, néanmoins “les textes de loi en parlent, maintenant il faut qu’ils aient des preuves pour étayer leurs propos, mais il serait difficile de tirer sur la corde pour de tels actes surtout dans ce contexte-ci” juge-t-il.

Un article du code pénal malien, l’article 147, prévoit amende et emprisonnement envers ceux qui oseraient calomnier ou insulter le président. “Quiconque, soit par discours, cris ou menaces proférés dans les réunions ou lieux publics soit par des écrits imprimés vendus ou distribués, mis en vente ou exposés dans les réunions ou lieux publics, aura offensé la personne du chef de l’Etat sera puni d’un emprisonnement de trois mois à un an et d’une amende de 50 000 à 600 000 FCFA ou de l’une ou l’autre de ces deux peines seulement”.

Egalement, l’alinéa 1 de l’article 167 touche du doigt la question de manière plus globale. “Seront punis d’un emprisonnement de trois mois à deux ans et d’une amende de 24 000 à 240 000 F CFA, ceux qui, par des voies et moyens quelconques, ont sciemment propagé dans le public de fausses nouvelles ou des allégations mensongères de nature à ébranler directement ou indirectement sa confiance dans le crédit de l’Etat…”

Avec JDM
Commentaires