Bonne et heureuse année aux familles des Maliens de la diaspora ! Gloire à tous les enfants de Maliba émigrés sous d’autres cieux. Souvenons-nous du temps d’hier. Les esclaves noirs ont bâti les fondements des surpuissances Etats Unis, Grande-Bretagne, France ; Allemagne, Hollande.
Souvenons-nous du temps d’hier. N’est-ce pas sue pendant la première guerre mondiale (1914-1918) et la deuxième guerre mondiale (1939-1945) les héroïques « tirailleurs africains » ont pleinement joué leur rôle en Europe face aux hordes nazies. L’ingratitude est humaine dit-on. Demain sera meilleur pour les Maliens de la diaspora. Car ce pays peut créer toutes les conditions pour recevoir ses dignes fils émigrés expulsés par l’Europe.
Les journalistes maliens ont fait un rêve. Dans ce rêve, la défunte Société d’Investissement Régional de Kayes (SIRKA) renaît de ses cendres. Elle fait des émules dans les dix régions du Mali d’aujourd’hui. La SIRKA avait été conçue et exécutée par les Maliens de l’intérieur et de l’extérieur pour financer la construction d’un pont à péage enjambant le fleuve à Kayes. L’échec de toute entreprise sert de leçon pour mieux servir les hommes demain.
Dans notre rêve le Fonds de Solidarité Nationale (FSN) appuyé par les banques de la place et toutes les caisses de proximité, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali (CCIM), la Chambre des mines et d’autres, réussissent à édifier une « SIRKA » dans toutes nos régions. Les maliens de la diaspora en seront sûrement les actionnaires majoritaires.
Les sages enseignent qu’il faut toujours rêver de son pays pour bien concevoir le bonheur commun. Le « consommer malien » est au centre de notre vision pour ce pays, chargé d’histoire et de symboles et berceau des grands empires africains. N’est-ce -pas que bientôt, un tapis de coopératives villageoises de production et des dizaines d’unités industrielles de transformation des produits locaux, couvrira ce beau pays ?
Le riz, le lait ,le tissu , le bazin , la pomme de terre, les carottes, les conserves , l’oignon, l’ail , le poivron etc… qui envahissent les marchés arrivent de l’étranger. Pourquoi l’authentique poulet malien « le farafin-ché » est-il en voie d’extinction ? L’intégration économique, la libre circulation des biens et des hommes n’ont-elles pas cassé le ressort économique et commercial du Mali ? Pourquoi les mêmes usines fabriquent-elles les mêmes produits dans tous les pays de la CEDEAO ? Osons consommer malien et créer de la valeur ajoutée sur les matières premières agricoles de notre pays. Personne ne nous convaincra qu’à part l’or, le sous-sol malien ne recèle aucune autre ressource minière exploitable et transformable sur place.
L’imagination est au pouvoir dans notre pays. La vicieuse manipulation de l’information qui a précité les Maliens de l’intérieur et de l’extérieur dans le doute et la polémique sera démontrée.
Les débats sont ouverts
Par Tankabali