Meurtri par quatre années de crise à multiples dimensions, notre pays, le Mali, sort petit à petit la tête de l’eau. Ce pays fragilisé et presque agonisant, a besoin de toutes ses filles et de tous ses fils pour se relever et occuper la place qui est la sienne dans le concert des nations. Cela est possible, si et seulement si maliennes et maliens se donnent la main.
Les défis auxquels notre pays est confronté ne sont pas au dessus de nos capacités. Il suffit d’y croire. Croire au Mali, c’est croire aux autorités qui ont la responsabilité de gérer les affaires de l’Etat. Si nous voulons que notre pays se hisse haut, nous devons accepter le changement.
L’année 2017 qui débute doit être celle de l’équilibre. Les uns et les autres devraient jouer la carte de la tolérance, pour un mieux vivre ensemble. Comme l’a dit dans son discours de nouvel an à la nation, IBK maintient le cap de la consolidation de la paix, gage du développement humain durable. La quête progressive de cette paix, impose un don de soi à chacun. Dans cette optique, il revient aux décideurs de tenir promesses. Les grands discours doivent se sentir dans les actions de tous jours. Aux citoyens de comprendre que l’Etat n’a pas la solution immédiate à tous les problèmes. Et le gouvernement ne saurait avoir la magie pour faire face à tous les besoin. A 2017, retrouvons nous autour de l’essentiel !
La rédaction