Il y a quelques jours, les habitants de certains quartiers de la capitale ont eu la désagréable surprise de constater que les prix du sucre et de l’huile a considérablement augmenté chez les vendeurs en détails. Si le kilogramme de sucre est passé à 600 francs CFA, le prix du litre d’huile d’arachide a si varié que des boutiquiers ont retiré les mesures de 50 à 75 francs CFA. En d’autres termes, la quantité minimale que devaient acheter les clients était de 100 francs CFA. Le fait est si grave que cette augmentation a été faite dans la plus grande indifférence des autorités. Comment justifier une telle augmentation de prix des denrées alimentaires de première nécessité ? Selon un boutiquier que nous avons interrogé, la hausse du prix du litre de l’huile s’expliquerait par la fermeture d’une des usines les plus importantes de la Côte d’Ivoire auprès de laquelle, les opérateurs maliens s’approvisionnent. La fabrique a momentanément arrêté sa production pour des travaux d’entretien qui pourrait durer d’un à deux mois.