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Année 2017 : Les grands chantiers de IBK
Publié le jeudi 5 janvier 2017  |  Le 22 Septembre
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© aBamako.com par A.S
Lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita
Bamako, le 11 juin 2015, le CICB a abrité la cérémonie de lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita, c`était sous la Haute présidence de SEM, Ibrahim Boubacar KEITA
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Il s’agit, entre autres de la Défense nationale et la Sécurité, l’Agriculture, l’Administration générale, la Santé et l’Education de base
Le budget de 2017 a été voté par les élus de la Nation le 15 décembre. Celui-ci fait ressortir les chantiers prioritaires sur lesquels le président entend bâtir un Mali émergent. Il s’agit, entre autres, de la Défense nationale et la Sécurité, de l’Agriculture, de l’Administration générale, la Santé et de l’Education de base.
Face à l’immense chantier de reconstruction d’un pays fortement affaibli par une crise multidimensionnelle comme le Mali, faire le choix des priorités est une chose assez compliquée voire impossible. Une saine lecture du document du budget 2017 laisse voir les grands projets du chef de l’Etat. Arrive en tête de ces projets, le secteur de la Défense et de la Sécurité avec 15,72% du budget 2017. Il est suivi notamment par l’Agriculture, 15,01/, la Santé, 14,11%. La part consacrée à l’Education est de 15, 87%.
L’économie malienne subit de plein fouet les effets de la crise. Force est cependant, de constater que depuis deux à trois ans, elle connait une légère reprise de la croissance grâce à la vision du Président de la République, à travers les mesures envisagées par le ministre des finances, et le soutien financier de la communauté internationale. Selon les chiffres officiels cette croissance devrait se poursuivre en 2017 pour atteindre un taux de 3, 5% contre 3,2% en 2016 et, 3,1% en 2015.
En effet, cette reprise de la croissance de l’activité économique est fortement liée à la part accordé dans le budget d’état par le président de la République au secteur de l’agriculture 15,01% contre 7% pour le taux communautaire. Pour maintenir cette dynamique, dans le budget 2017, voté le 18 décembre dernier par les élus du peuple avec 104 pour, 24 contre et 0 abstention, une part conséquente a été accordée aux secteurs de l’agriculture, la défense et la sécurité etc.
24 sous-secteurs regroupés en quatre secteurs : Les dépenses de 2016 de la fonction agriculture d’un montant de 340, 893 milliards de FCFA représentent 15,01/ des charges budgétaires totales. Elles sont en augmentation de 32, 010 milliards de FCFA ou un taux de 10,36/ par rapport à la loi de finance rectifiée 2016 (LFR) qui s’élève à 308, 883 milliards de FCFA. Cette augmentation est liée, selon le ministre de l’Economie et des Finances, aux dépenses d’investissement, en vue d’accroître la compétitivité de l’économie de notre pays pour accélérer la croissance, conformément à la vision politique des autorités.
Dans ce tableau de répartition des crédits par fonction, les dépenses de la fonction Défense nationale et Sécurité passent de 323, 514 milliards de FCFA dans le budget rectifié de 2016 à 330,731 milliards de FCFA dans le projet de budget 2017, soit une augmentation de 7,217 milliards de FCFA ou un taux de 2,23/.
Ce secteur occupe la deuxième place après l’Agriculture avec un ratio de 14, 57% des dépenses totales de l’année. Pour le ministre Boubou Cissé, cette augmentation est destinée entre autres, à la prise en charge de la politique de recrutement au niveau des Forces Armées et de Sécurité, des frais de transport, de déplacements d’acquisition d’équipement majeurs pour les missions de sécurisation et de défense du Territoire national dans le cadre de la Loi d’orientation et de programmation militaire. Ce qui donne un ratio fonction/Total dépenses annuelles entre 2016 et 2017 du secteur Défense nationale et Sécurité de 15,72% à 14,57%, soit une variation négative de 1,15 point de pourcentage.
Arrivent ensuite les dépenses de la fonction urbanisme et des Travaux Publics qui enregistrent une variation de ratios totaux sur les dépenses totales de l’année de 0,46 point de pourcentage entre 2016 et 2017. Cette évolution résulte d’une prévision supplémentaire de 23,444 milliards de FCFA, qui porte les prévisions de 2017 à 148,890 milliards de FCFA contre 125,446 milliards de FCFA dans le budget de 2016.
Dans le Budget spécial d’investissement 2017,377 projets sont repartis entre 24 sous-secteurs regroupés en quatre secteurs : Il s’agit notamment des secteurs de l’Economie rurale, le secondaire, les infrastructures, les ressources humaines.
Le secteur des infrastructures regroupe les moyens routiers, les moyens ferroviaires, les moyens fluviaux, l’aéroportuaire et météorologique, les postes et télécommunications, la topographie et cartographie, les bâtiments et équipements, urbanisme et habitat, le transport et stockage. Ils occupent la première place avec 195,332 milliards de FCFA, soit 34,93% des dépenses totales du BSI et 8,60% des dépenses.
Le secteur de l’économie rurale regroupe les sous-secteurs de l’agriculture, l’élevage, la pêche et les forêts. Il vient en deuxième position après le secteur des infrastructures avec 166,259 milliards de FCFA soit 29,73% du financement du BSI 2017 et 7,32% des dépenses budgétaires totales, pour la prise en charge de 65 projets.
Mohamed Naman KEITA
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