Tous les vivants étaient au rendez-vous avec ces moments spéciaux (fêtes de fin d’année), la gaité emballe les cœurs, les esprits restent éveillés. On vient de boucler la course d’un an c’est-à-dire 365 jours.
Tous admettent avec conviction que ces moments (fêtes de fin d’année) sont les mieux choisis pour les souhaits illustrateurs d’une meilleure vie. Il y’a de cela 12 mois nous étions au rendez-vous avec le temps selon l’imposition de son caractère irréversible. Qu’est ce qui a changé dans la vie du citoyen Malien ? Dans quelles conditions la fête s’est déroulée?
Déjà à l’approche des moments prévus, les esprits sont pressés de pouvoir embrasser ce jour avec tant d’enthousiasme.
Bonne et heureuse année, paix quiétude, tranquillité, amour et bien d’autres sont les vœux que l’on se prononce pendant ces moments de fête, ça devient une habitude. Mais s’il faut se référer au caractère bilan de l’année 2016, l’efficacité dans la constance de la population malienne, dont les situations péjorent de jour en jour, est à féliciter. Il semble que les préparatifs effectifs de cette fête ont manqué, puisque le pouvoir d’achat de la population est réduit; les résignations ont pris une large avance sur la joie qui animait les cœurs : « maintenant l’argent manque dans le pays comme les larmes d’un délinquant déterminé», ironisait un client en exprimant l’impuissance économique de la majorité. Pour Mme Kadiatou commerçante à Niamana, « les décideurs du pays dilapident l’argent dans un cadre moins large, relevant de l’intérêt personnel, oubliant les populations dans leurs besoins élémentaires, la fête s’annonce mal, on n’a pas d’argent». A la veille de la fête, les marchés n’étaient pas aussi animés comme d’habitude. Tous se plaignent même les marchands, selon Yacou vendeur de colliers « la clientèle est au ralenti, les gens ne s’empressent plus pour les achats, tout est calme »
Mais la fête a apparemment été bien avec les moyens de bord de la majorité dépourvue, les rues de Bamako ont été bondées de gens. D’une autre manière il pleuvait de pétards dans les airs du Mali et 2017 est accueillie dans l’expression joviale de la population malienne. Alors qu’attendre de cette année?
Le Mali a enregistré des évènements qui l’ont plongé en deuil dans l’année 2016 ; la population n’est pas heureuse ; le bilan n’est pas positif visiblement. Il est impératif que les vœux prononcés soient matérialisés dans la vie du peuple malien cette année.
Si chaque jour est un combat contre la pauvreté et la misère pour le peuple malien, un an ressemblerait à une enferrure, pourtant les coups sont maintenus bien assez forts. Que cette année 2017 soit celle de l’accomplissement des maliens