La tête, de la Directrice Générale, de la CPS/SATFPSI (Cellule de Planification et de Statistique du Secteur Administration Territoriale, Fonction Publique et Sécurité Intérieure), Mme Tounkara Kadiatou dite Djitou Sidibé, a été mise à prix, par les travailleurs, à l’issue d’un constat amer : sa nomination directe au poste de DG, sans appel à candidature et des abus de pouvoir.
Auxquels s’ajoutent, la mise à la disposition de son mari d’un véhicule de service et la démoralisation du personnel toute catégorie confondue. D’où la colère des travailleurs qui réclament le départ, illico, de la Directrice.
L’appel des travailleurs de la CPS est sans appel : ou les autorités procèdent, illico, au limogeage de la Directrice générale, Mme Tounkara Kadiatou dite Djitou Sidibé, ou ils se verront dans l’obligation d’observer des journées mortes à la Cellule.
En effet, les travailleurs se disent déçus par le dysfonctionnement de la CPS: favoritisme, mauvaise gestion des fonds et magouille à la pelle etc.
Du coup, les travailleurs dénoncent un mal anonyme reçu par certains membres du personnel et relèvent des « insuffisances » au niveau de la gouvernance de la direction de la CPS caractérisée, selon eux, par un « totalitarisme d’une autre époque ». Mieux, ils expriment leur totale réprobation vis-à-vis des « disparités salariales criardes » constatées au sein du personnel.
Autant de facteurs qui, selon les travailleurs, ont pulvérisé la CPS. Et réduit à néant les efforts des travailleurs, dans l’exercice de leur fonction. Résultats : la CPS/SATFPSI n’est que l’ombre d’elle-même. Désespérément. Et les initiatives sont sans lendemain. Pire, les travailleurs subissent en longueurs de journées des menaces et intimidation.
Mauvaise gestion à ciel ouvert
Depuis sa nomination directe, comme directrice, la « princesse » de la CPS, ne cessent de cumuler les échecs. Comme des trophées de guerre. Déjà, à son installation, elle a créé la division pour mieux régner.
Aujourd’hui, la situation à la CPS/SATFPSI va de mal en pis et de pire en mal depuis que les deux gardiens de la Cellule ont été placés en garde-à-vue, le 30 mai 2016 par la directrice de la CPS, Mme Tounkara Kadiatou dite Djitou Sidibé (sans informations ni avis des travailleurs), suite à une panne de la photocopieuse du service.
Malgré les négociations qui ont fait qu’aujourd’hui, les deux gardiens recouvrent la liberté, les travailleurs de la CPS ne jurent que par le départ illico de leur première responsable.
Le bras de fer continue à la CPS entre les travailleurs et leur dirlo, Mme Tounkara Kadiatou dite Djitou Sidibé. Surtout que sur les trois véhicules de service de la CPS, elle avait mis la NISSAN immatriculée « KA 0780 » à la disposition de son mari, Oumar Tounkara, président de l’Ordre des vétérinaires. Et au fur et à mesure que les jours passent, les griefs augmentent dans un camp comme dans l’autre. La situation est d’autant plus inquiétante que la directrice multiplie les menaces et envoie des lettres d’explication à ses travailleurs. Pendant ce temps, la médiation entreprise par les uns et les autres ne semble pas porter les fruits escomptés. En tout cas, pas pour le moment puisque les travailleurs durcissent le ton et exigent le départ de leur patronne qui fut nommée directement, à l’issue du conseil des ministres du 13 juillet 2016 comme Directrice générale de la CPS/SATFPSI. Sans un avis d’appel à candidature pour le poste de Dg de la CPS.
Toutefois, des cadres du service ont beau dit aux contractuels de ne pas réclamer le départ de la Dg, c’est tout comme peine perdue, car pour les travailleurs de la CPS, Mme Tounkara Kadiatou dite Djitou Sidibé, ne doit plus diriger la Cellule. C’est d’ailleurs et désormais pour eux, l’unique objet de la lutte. Pour les travailleurs de la CPS, ils n’ont pas intérêt à ce que leur directrice reste aux affaires. Autrement, c’est tant pis pour eux car la dame, à entendre le personnel, est connue pour sa rancœur. « Nous avons intérêt à avoir des résultats. Si nous n’avons pas de résultats, ah ! », s’est exprimé un travailleurs de la CPS pour traduire la gravité de la situation. Pour convaincre ses collègues, l’homme a dit de constater qu’à nos jours, tous les agents de la CPS, aux chauffeurs en passant par des contractuels et bien d’autres travailleurs, ont dû quitter la direction générale à cause des règlements de comptes auxquels aime se livrer la directrice. À entendre les travailleurs, leur chef dit, à qui veut l’entendre, que lorsqu’elle arrivait à la tête de la CPS, le service était pourri.
En tout cas, les travailleurs, d’une seule voix, décident de ne pas se laisser divertir. Et pour obtenir le départ de la directrice de la CPS, ils sont décidés d’observer un arrêt de travail. Et si malgré tout rien n’est fait dans le sens d’un changement, selon les règles de l’art, ils organiseront un sit-in, même si certaines voix s’élèvent déjà pour dire de ne pas envisager cette option.
Cette crise de confiance, à entendre les travailleurs de la CPS, est la première qu’ils vivent depuis qu’ils ont été embauchés au sein de cette structure. À cette mauvaise gestion, s’ajoutent un autre mal et pas des moindres : la démobilisation des travailleurs. Témoins oculaires des magouilles orchestrées, à longueur de journée par leur Directrice générale. Les travailleurs –toute catégorie confondue –ont fini par être dégoûter. D’où le mécontentement général à la CPS.
Mais à travers leur sollicitation de limogeage de Mme la directrice de la CPS, Mme Tounkara et ses ouailles, les travailleurs du service veulent amener le gouvernement à prendre ses responsabilités –et toutes ses responsabilités –dans le choix des hommes placés à certains postes stratégiques.
Autrement dit, faire en sorte que « l’homme-cabot ne soit plus à la place pivot ». Comme, c’est le cas, actuellement, à la CPS/SATFPSI. Une structure qui, depuis des lustres, n’est plus que l’ombre d’elle-même.
Mais le ministre de la Décentralisation et de la Réforme de l’État,
Mohamed Ag Erlaf, qui feint, depuis longtemps d’ignorer l’incompétence de la «duchesse» de la CPS, Mme Tounkara Kadiatou dite Djitou Sidibé et de ses poulains, va-t-il enfin décider de lancer un appel à candidature pour le poste de DG de la CPS, afin de mettre hors d’état de nuire, l’encombrante directrice générale ? Auquel cas, notre pays risque de tomber dans les mêmes travers que d’autres pays où, les partenaires financiers ont fini par fermer le robinet à sous. Suite à la mauvaise gestion des fonds destinés aux projets. Le ministre Ag Erlaf est-il prêt à courir ce risque ?
Nous y reviendrons !
Jean Pierre James