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1 552 logements de N’Tabacoro : L’insécurité gangrène la cité
Publié le vendredi 6 janvier 2017  |  La Lettre du Peuple
Cérémonie
© aBamako.com par A.S
Cérémonie de remise de logements sociaux
N`tabacoro, le 30 juillet 2015. Le premier ministre a procédé à la remise officielle des logements sociaux de la localité à leurs bénéficiaires.
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Au secours! Au secours! Les bénéficiaires des 1 552 logements sociaux de N’Tabacoro ne savent plus où mettre la tête, à cause de l’insécurité plus en plus grandissante qui y règne. Ne disposant d’aucun poste de sécurité (Commissariat ou gendarmerie), ils sont abandonnés et laissés à la merci des bandits qui les harcèlent quotidiennement avec des attaques à mains armées.
Tenez-vous bien, en une semaine, et dans le même secteur, les habitants ont subi 5 attaques à mains armées. La situation est devenue insoutenable pour eux qui croyaient avoir trouvé le bonheur en acquérant une maison pour se loger. Cet espoir est en train de se transformer en cauchemar pour certains d’entre eux qui subissent les foudres des malfrats.
Des animaux enlevés, de grosses sommes d’argent emportées, sans oublier les nombreuses motos Jakarta honteusement volées, voilà le lot d’actes de banditisme qui coupent le sommeil des paisibles populations de N’Tabacoro. Une dame a même été attaquée le lendemain même de son déménagement. C’est le désarroi total dans le quartier.
Les biens de paisibles citoyens sont enlevés par des bandits armés opérant en petit groupe et à tout moment. Les familles sont dévalisées et les usagers des routes sont dépouillés de leur engin. Depuis le retrait des pandores, une insécurité sans précédent s’est instaurée dans le quartier.
Une femme et ses enfants, en l’absence du chef de famille, ont été violentés et vandalisés par des bandits. Ils ont vidé la maison en début de soirée en prenant bijoux et autres objets de valeurs.
Face à la situation, des habitants se sont organisés par secteur pour sécuriser la cité. Ils ont recruté des agents qui assurent la sécurité la nuit. Mais le problème demeure dans la journée. Car, quand les chefs de famille se rendent au travail, très souvent c’est bonjour les dégâts !
Bamey Diallo
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