L’un est le Chef de l’Etat, l’autre est le Chef de file de l’opposition politique. Si, IBK, le premier, est le candidat naturel du Rassemblement Pour le Mali à l’élection présidentielle de 2018, le second, Soumaïla est le porte-étendard du parti de la poignée de main, URD, à ces futures joutes électorales.
Pour ces deux personnalités politiques les plus populaires au Mali, le scrutin qui se profile à l’horizon, est plus qu’une compétition. L’honneur de ces hommes est en jeu. Le président fondateur à vie du RPM, qui sera à la course pour son second et dernier mandat, aura en face son adversaire le plus redoutable, l’honorable Soumaïla.
Pour les partisans du Chef de l’Etat, 2018 sera la confirmation de la suprématie de la majorité présidentielle.
IBK va gagner facilement, confessent les barons de Tisserands. Pour l’autre camp, celui des opposants, l’heure de l’alternance est en train de venir lentement et sûrement. Certains cadres de l’URD, requinqués de récents résultats électoraux engrangés, n’hésitent pas de dire que l’alternance est inévitable. Qui aura le dernier mot ?
Seul le peuple qui observe les deux hommes, est arbitre de ce duel historique. Tout échec de l’un ou de l’autre est synonyme de la fin d’une carrière politique. Avant le jour J, chaque partie s’armera de la plus belle manière pour remporter la victoire.
Jean Goïta