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Organisation du 27ème sommet Afrique France : Une communication désastreuse
Publié le lundi 9 janvier 2017  |  Le Prétoire
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© aBamako.com par DR
Présentation du logo du 27ème sommet Afrique - France/Bamako 2017
La Présentation du logo du 27ème sommet Afrique - France/Bamako 2017 a eu lieu le 1er juillet dernier à Bamako
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Un désordre inexplicable et une cacophonie assourdissante, voilà ce qui caractérise la communication autour du sommet Afrique-France que notre pays abritera à partir de la semaine prochaine. Et pourtant, de sources bien introduites, la commission chargée de ce volet est dotée d’un budget de 700 millions de nos francs.

Le sommet a-t-il du plomb dans l’aile ? Rien n’est moins sûr au regard de l’amateurisme dont fait montre la commission chargée de la communication autour de ce sommet. Dans l’octroi des accréditations à la communication médias, rien ne fonctionne. C’est du moins le constat que les observateurs les plus avertis font de ce qui se passe à ce jour au sein de cette commission.

Pour le premier aspect, à savoir les accréditations, l’inscription se fait à travers une plateforme numérique vétuste. Les demandeurs font des jours sans être répondues. A quelques jours du sommet, ils ne savent pas à quelle sauce ils seront mangés. Aucune réponse de la part des gestionnaires du site ne leur parvient. Les journalistes locaux de la presse privée ne sont pas les seuls à se plaindre de cet état de fait. Ceux de la sous-région, précisément de la Cote d’Ivoire, du Burkina-Faso jusqu’à l’instant où nous mettions sous presse, beaucoup ne sont pas parvenus à s’inscrire sur le site. Comme si quelqu’un jouait à la discrimination.

L’autre aspect décrié, c’est la communication médias. C’est là le bât blesse. En dehors des activités sporadiques organisées par la commission d’organisation et quelques banderoles affichées çà et là, aucune activité médias n’a été organisée. Seule la boîte nationale à image diffuse quelques images, la presse privée n’est nullement associée aux activités du sommet.

On apprend que c’est le ministère de l’Economie numérique et la Communication qui entretiendrait ce flou artistique et cette discrimination à l’égard de nos confrères de la presse privée malienne et de la sous-région. Le ministre en personne a rencontré les responsables chargés de la communication du sommet pour les informer que l’Ortm et l’Amap ont l’exclusivité des images autour du sommet. Mieux, les autres journalistes n’ont qu’à s’adresser à l’Amap pour avoir des images. Comment peut-on comprendre une telle décision au cours d’un tel sommet, si l’on sait que les autres télévisions ont leurs caméras et leurs centres d’intérêt au cours du sommet qui ne sont pas forcément ceux de l’Ortm. Cela revient tout simplement à l’Ortm de leur imposer une ligne éditoriale. Le sommet organisé par notre pays en 2005 n’a pas connu de difficultés de communication.

Une chose est sûre, les 700 milliards de nos francs qui auraient été débloqués pour la communication cette année ne servent vraisemblablement pas grand chose. Car, avec un tel montant, l’amateurisme ne peut être pardonné. Donc, à qui profite le crime ? Allez-y savoir.

Harber MAIGA
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