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Sommet Afrique-France : L’engagement des partis politiques souhaité
Publié le lundi 9 janvier 2017  |  Le 22 Septembre
Rencontre
© aBamako.com par A S
Rencontre entre le CINOSAF et les partis politiques
Bamako,le 05 janvier 2017 le CINOSAF a rencontré partis politiques en présence du ministre Ag Erlaf
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Le pari de la bonne organisation de cette 27ème édition du sommet entre l’Afrique et la France ne pourrait être gagné que par l’implication de toutes les composantes de la nation

Créée à la faveur de ce sommet Afrique-France, la Commission nationale d’organisation du sommet Afrique-France (CNOSAF) est à pied d’œuvre pour la réussite totale de l’évènement. Aussi, la participation d’aucune couche de la société n’a été exclue. C’est ainsi que la CNOSAF a rencontré le vendredi dernier les partis politiques, toutes tendances confondues. La rencontre s’est déroulée sous la présidence du ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Réforme de l’Etat, Mohamed Ag Erlaf, en présence du président de la Commission Abdoullah Coulibaly.

Intervenant en premier, le président de la CNOSAF a évoqué le rôle que devraient jouer les partis politiques dans la réussite de l’organisation du sommet. Les responsables des formations politiques doivent servir de relais auprès de la population, par rapport au message des plus hautes autorités. « Ce sommet est la preuve de la solidarité, la confiance et surtout le soutien de toute l’Afrique et la France à l’égard du Mali » a souligné Abdoullah Coulibaly.

A ce 27ème sommet, « il est attendu l’arrivée de 60 délégations, 38 chefs d’Etat, des premiers ministres, plusieurs ministres, des présidents d’institutions et organisations internationales etc » a-t-il ajouté. Aussi, chacune des délégations devrait comprendre 20 personnes. Egalement, il est prévu une grande soirée à l’honneur des champions africains issus de divers secteurs de l’économie, afin de leur décerner des trophées. Une telle initiative vise à inciter les jeunes africains à prendre le risque de la créativité.

Par rapport aux retombés du sommet, c’est toute la chaîne de production de la population qui tirera profit. Ainsi, les hôtels retenus pour loger les invités de marque vont se faire des pleines de recettes économiques. Ceux-ci, à travers les restaurants offriront à manger et à boire à ces différentes délégations. Ce faisant, les pêcheurs et vendeurs de pissons, les éleveurs et bouchers et tant d’autres producteurs de cette chaîne pourront se faire de l’argent.

A la suite du président Coulibaly, quelques représentants des partis politiques présents ont pris la parole pour donner un avis favorable pour leur engagement par rapport à la sensibilisation. Ils ont, chacun de son côté, soulevé des inquiétudes tout en faisant des propositions. Ces interventions ont trait à la sécurité et à l’assainissement. Par rapport à la sensibilisation, les représentants des partis présents ont exprimé le vœu, d’avoir des créneaux sur certaines chaines de télévisions pour faire passer leurs messages. Il s’agit d’inviter la population à plus de retenue par rapport à la perturbation de la circulation durant ces deux ou trois jours du sommet.

En réponse aux préoccupations soulevées par ces leaders politiques, le ministre Mohamed Ag Erlaf dira que cette rencontre tardive avec les partis politiques, s’expliquerait par l’hésitation d’une mauvaise interprétation de la chose. Aussi, le président de la République dans sa pensée a mis l’évènement au compte de l’ensemble des maliens. Et les acteurs politiques se retrouvent au sein d’une telle philosophie. Le ministre a aussi demandé de mettre de côté toute appartenance politique pour s’impliquer davantage à faire pour la réussite de ce sommet. « Le Mali reconnu pour son hospitalité légendaire, grâce à son esprit de « diatiguiya » doit faire en sorte que les étrangers partent avec un bon souvenir de Bamako » a souhaité Mohamed Ag Erlaf. Par rapport à la question de la sécurit le Ministre a répondu que le risque zéro en ce qui concerne la sécurité, n’existe nulle part au monde. Donc, pour plus de prudence, il n’a pas voulu rentrer dans les détails. A cet effet, il a demandé de faire confiance au ministre de la Sécurité intérieure et de la Protection civile qui a toutes les compétences requises pour relever ce défi.

Diakalia M Dembélé
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