Près de six mois après son éclatement, l’affaire Rasbath est toujours au point mort au Tribunal de grande instance de la Commune IV. Au prix d’une flagrante violation de la loi que des acteurs de la justice dénoncent. Ils évoquent une manipulation politicienne, arguant que depuis plus de trois mois l’on s’est assis sur le code de procédure pénale.
Après avoir délibéré en catimini sur la requête de levée des mesures de contrôle judiciaire introduite par les avocats du célèbre chroniqueur, la chambre d’accusation de la Cour d’appel refuse toujours de rédiger sa décision à transmettre à la défense.
Le parquet général et la chambre d’accusation évitent allègrement les avocats pour rejeter leur recours. Ils maintiennent ainsi Rasbath sous silence, car le seul but de cette procédure est de museler ce donneur d’alerte qui dénonce de manière courageuse les errements du pouvoir actuel. Les pro-Rasbath promettent de marcher contre cette grave violation de la liberté de presse et d’expression.
Tout ceci nous amène à nous convaincre finalement de l’inanité du ministère chargé des Droits de l’Homme, surtout dans sa configuration actuelle. Si ce n’est d’amuser la galerie, le département des Droits de l’Homme a semble-t-il éclaté en fragments infinitésimaux.
DAK