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La guerre au Mali est un "danger réel" pour la Mauritanie (opposant mauritanien)
Publié le lundi 25 fevrier 2013  |  AFP




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NOUAKCHOTT - Le chef de l'opposition mauritanienne, Ahmed Ould Daddah, a qualifié lundi de "danger réel" pour son pays la guerre menée par le Mali voisin, avec l'appui de forces françaises et africaines, contre des islamistes armés et il a appelé ses compatriotes à s'organiser pour leur défense.

"La guerre au Mali est un danger réel pour la Mauritanie, nous avons en commun (près de) 2.300 km de frontière, ce qui constitue un risque énorme", a affirmé M. Ould Daddah, président du Rassemblement des forces démocratiques (RFD), lors d'un meeting à Nouakchott.

"Cette guerre n'est pas celle de la Mauritanie, qui a plutôt besoin de paix et de stabilité pour son développement", a-t-il dit.

Le Mali a déclenché le 10 janvier une opération militaire, appuyée depuis
le 11 janvier par l'armée française et d'autres armées africaines mais pas
celle de la Mauritanie, pour empêcher une avancée vers le Sud et Bamako des
islamistes armés qui occupaient le Nord depuis près de dix mois.

Le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a exclu de participer à la
force africaine au Mali, censée prendre le relais des troupes françaises, mais
il a indiqué que son armée riposterait à toute attaque en Mauritanie, qui a
renforcé ses patrouilles militaires aux frontières avec le Mali. Dans un
discours officiel le 7 février, il avait cependant apporté un net soutien à
l'intervention militaire au Mali.

L'opposant Ahmed Ould Daddah a également fustigé la gestion du pays par le
président Ould Abdel Aziz, ex-général putschiste élu en 2009. Il a été élu à
la faveur d'un "trucage électoral", a accusé l'opposant, en réclamant son
départ du pouvoir.

"Nous sommes sans gouvernement, sans défense, sans administration, pour
cela nous devons nous occuper de nous-mêmes, de notre défense", a-t-il affirmé.

Par ailleurs, plusieurs dizaines de jeunes opposants ont manifesté lundi à
Nouakchott contre le pouvoir, a constaté un journaliste de l'AFP.

D'après un porte-parole des manifestants, ils entendaient marquer le
deuxième anniversaire du "Mouvement du 25 février", né en 2011 dans le sillage
du printemps arabe qui a vu la chute de certains régimes dans le monde arabe.

La police a dispersé les manifestants à coups de gaz lacrymogènes, selon le
journaliste de l'AFP. "Entre dix et douze" jeunes ont été brièvement
interpellés, a indiqué le porte-parole.
hos/cs/de

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