En plus d’un manque d’initiative sur l’information et l’implication des médias durant toute la phase préparatoire du 27è sommet Afrique France, la commission media et communication a brillé par son incapacité notoire à assurer le mandat de sa charge.
Depuis 2014, date de la mise en place de la commission d’organisation avec l’ensemble de ses sous-commissions, la sous-communication media et communication aura été celle qui aura été la plus éloignée de ses propres missions et de ses propres cibles, à savoir la presse nationale, africaine et française. A telle point que toutes ces corporations ne manquent pas de plaintes acerbes contre des manquements graves et peu professionnelles, disons une gestion très artisanale d’une rencontre internationale d’une telle importance.
Toutes les étapes de la mise en place et du fonctionnement de cette commission sèment le doute, et on ne pouvait donc pas s’attendre à mieux. Primo, la désignation des membres de la commission aurait été tout simplement gérée au gré des relations personnelles et non du professionnalisme et la disponibilité. Au-delà de cette bavure attentatoire à un évènement coparrainé par le Président de la République Ibrahim Boubacar Keïta et son homologue François Hollande la France, ladite commission a trainé les pas durant plusieurs mois pour ne suggérer qu’un seul point de presse censé faire le point de l’organisation du sommet. Le simple accès aux informations a été verrouillé et à la vielle du sommet très peu d’informations sont disponibles en dehors de bribes sans importance d’un site web nouvellement accessible pour les besoins d’accréditation, sans aucun historique sur le sommet, le développement des thèmes, les activités associés dont rien de prévu pour les media, les invités et les invités ayant confirmé leur participation, la liste des délégations.
Depuis sa mise en place, la commission media est restée murée dans un silence de cimetière quant à ses propres responsabilités et ce n’est pas la presse étrangère qui dira le contraire, elle qui s’est vue demander une accréditation en ligne par le seul biais de la télévision malienne, en plus une inscription complexe et complètement boquée et impossible en plus à seulement 3 jours de l’évènement. A telle enseigne que plusieurs journalistes ont dû tout simplement annuler leur participation n’ayant pas eu le temps suffisant pour s’inscrire et confirmer leur accréditions pour ensuite s’occuper des formalités de voyage, de couverture et de séjour.
Bref on assiste à un véritable capharnaüm fait de désordres, de mépris et de discrimination. Une commission presse qui zappe la presse et qui la met à l’écart de tout. Une censure grave qui ne dit pas son nom pour saboter et pour distraire la galerie. En dehors des avantageas pécuniaires, cette commission n’a tout simplement pas pris son travail au sérieux et ne s’est pas inspirée des commissions antérieures qui avaient un plan concis de communication avant date, pendant date et après date. Dommage ! En 2005, à trois mois de l’évènement, la presse fortement impliquée a joué sa partition. Bandeaux et pages ont été accordés aux organes sans ostracisme. Pour son engagement patriotique, la presse ne sera pas en marge de cet évènement dont des opposants félons tentent de saboter.