Le chef du polisario et de la fantomatique république arabe sahraouie démocratique, Brahim Ghali, vient de séjourner en Afrique du Sud. Visé par plusieurs procédures judiciaires, notamment en Espagne, pour des crimes commis contre des civils, et non content d’avoir été lâché par de nombreux Etats du monde entier, le chef de guerre, domicilié dans le Sud – Ouest algérien, tentait ainsi un coup diplomatique. Le 28ème Sommet de l’Union Africaine étant prévu les 30 et 31 janvier prochain à Addis Abeba en Ethiopie, avec le retour tant attendu du Royaume du Maroc, c’était apparemment une sorte de baroud d’honneur.
En Afrique du Sud, pays de Feu Nelson Mandala, Brahim Ghali fut effectivement reçu par qui de droit. La presse locale a parlé d’entretien avec le Président Jacob Zuma. Et qu’au sortir, il aurait été question ” d’autodétermination ” pour le ” peuple sahraoui “. ” Dès lors, les séparatistes, toujours instrumentalisés par l’Algérie, ont jasé.
Mépris ou méconnaissance de l’histoire ? De la Réalité ? En recevant Brahim Ghali, Jacob Zuma ne se rendrait – il pas compte de sa nature ? Ne savait – il pas que c’était un assassin ? Un terroriste ? Mieux, à l’heure actuelle, ce débat n’est – il révolu ? N’est – ce pas une myopie politique de vouloir attribuer la paternité du Sahara marocain à une bande de terroristes ?
Sur le continent africain, de nombreux Etats ont compris longtemps la fiction créée autour de ce débat. C’est pourquoi ils n’ont pas hésité à renier leur reconnaissance de la pseudo -république. Hormis l’Afrique du Sud, seuls dix – sept autres (17) Etats s’entêtent. Ailleurs, en Europe, Asie ou Amérique, l’on ne parle même plus de la rasd.
C’est à New – York, aux Nations Unies, que les Parties concernées ont été invitées à débattre, à discuter, voire négocier. Et depuis des années, les observateurs ont constaté que seul le Royaume du Maroc avait fait preuve de bonne foi. Le polisario de Brahim Ghali, dans les mains de l’Algérie, joue toujours au dilatoire. Il fait tout pour ne pas répondre à la courageuse proposition marocaine de ” large autonomie à ses provinces du Sud. Au lieu d’aller devant les Nations Unies, le polisario retourne sur ses pas, en Afrique. Il n’a trouvé d’oreilles attentives que dans le pays de Mandela. Peine perdue, serait-on tenté de dire, car de nombreux Etats ont apprécié à sa juste valeur la pertinence de la proposition marocaine. Au moment où ils font face au terroriste de la trempe de Brahim Ghali ? N’est – il pas temps de ranger cette question qui n’en serait pas une ? Et de laisser tranquille le Maroc avec son Sahara en développement !