L’association veut être une force alternative à la situation politique, sociale, économique, culturelle.
C’est dans une salle archi comble de l’Hôtel Massaley de Bamako, qu’à lieu le vendredi 16 décembre 2016, le lancement de l’Association « Forces alternatives pour la démocratie et l’Intégration du Mali » (FADIMA) dirigée par l’ex-Président du Conseil national de la jeunesse du Mali (CNJ) Abdoulaye Touré.
« Nous ne sommes pas là pour être Président en 2018, mais pour être de vrais catalyseurs » a dit Abdoulaye Touré dans son intervention .
Il a, par ailleurs noté qu’il s’agit avant tout, d’une association impartiale et constructive. Nous ne sommes ni avec personne, ni contre personne. Nous sommes là pour constater, critiquer, proposer et agir. Le train du changement est parti, rien ne pourra l’arrêter », à en croire M. Touré.
Ce nouveau mouvement est composé majoritairement de jeunes anciens leaders estudiantins, du CNJ-Mali et des étudiants.
Dans ce groupe de leaders, figurent notre confrère Ibrahima Coulibaly dit « IC », le Premier président du contingent des jeunes volontaires de l’APEJ, Mamadou Dionsan, l’ex leader estudiantin, Alkaidy Touré et ancien membre du CNJ-Mali pour ne citer que ceux-ci.
Expliquant les raisons de la création de cette association, Ibrahima Coulibaly dit « IC » dira d’abord qu’il n’est jamais trop tard pour servir son pays « Beaucoup d’entre-nous ont un parcours au sein des mouvements associatifs des partis politiques. Mais quand nous faisons un bilan rétrospectif, on se rend compte qu’il y’a un vide derrière nous. Nous voulons partir de nouveau cette association, créer une nouvelle base afin d’avoir des citoyens, en mesure de bâtir le pays, de faire un Mali nouveau » a expliqué M. Coulibaly.
L’association, dira t-il, veut être une force alternative à la situation politique, sociale, économique, culturelle. Pour ce faire, elle a besoin de toutes les forces du pays. Il ajoutera qu’au Mali, on se complait dans une démocratie de façade, de formalisme qui consiste à organiser les élections pour élire des dirigeants sans aucune considération sur les fondements réels d’une démocratie. II a saisi l’occasion pour rappeler que le mot intégration, dans le nom de son association, a tout son sens. Il s’agit d’une intégration non pas seulement entre les régions du Mali, mais aussi et surtout entre les populations du nord, du sud, du centre, a laissé entendre Ibrahima Coulibaly dit « IC ».
Pour complément d’information, l’ancien président du CNJ-Mali est à pied d’œuvre pour mobiliser l’ensemble de la jeunesse malienne, sans oublier la gent-féminine pour un changement positif et radical, car il trouve que les premières victimes sont les jeunes dans ce pays.
C’est dans cette optique, qu’il a initié des prises de contact avec les populations de son pays. Ces prises de contact ont eu lieu respectivement avec la jeunesse de Ségou, de Kita, Kayes Bafoulabé, Mahina. Les prochains tours concerneront les autres régions du Mali y compris celle de Kidal, sans oublier les Maliens de l’extérieur.
Adama Bamba