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CCIB : Une directrice générale difficile à vivre
Publié le mardi 10 janvier 2017  |  L’Indicateur Renouveau
Election
© aBamako.com par FS
Election Présidentielle en Côte d`Ivoire: Lancement officiel de la campagne du candidat Alassane Ouattara à Bamako
La salle de presse du CCIB a abrité le Dimanche 11 Octobre 2015, le lancement officiel de la campagne du candidat Alassane Ouattara pour l`élection présidentielle 2015.
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Le personnel et la nouvelle patronne, Pierrette Véronique Sidibé, sont à couteaux tiré sur la gestion du Centre international de conférences de Bamako (CICB). Les agents menacent de saboter le Sommet Afrique-France pour non payement de leurs salaires. La directrice général continue de les regarder du haut de sa grandeur.

Dans un communiqué déposé à notre rédaction, le Syndicat national de l’éducation et de la culture (Snec), prenant fait et cause pour le personnel du CICB, dénonce l’attitude de la nouvelle patronne du CICB. Comme par hasard sa nomination est tombée au moment de la passation de marchés pour l’organisation du Sommet.

“Depuis un certain temps, le bureau exécutif national du Snec et l’ensemble de ses militants constatent l’acharnement, la désobligeance, le mépris et surtout un comportement zélé d’une dame se croyant investie d’une mission hors pair envers nos militants du CICB”. C’est en ces termes que le Snec met à nu l’attitude de la DG. Elle menacerait chaque jour ses agents de licenciement.

“J’ai été nommée par le haut et je ne me réfère qu’au haut. Je vais vous licencier tous et le gouvernement me donnera raison. Ma priorité, c’est le Sommet Afrique-France pas vous”. Telles sont, semble-t-il, des menaces quotidiennement proférées par la nouvelle directrice aux agents du CICB.

Le syndicat dans le même communiqué proteste et dénonce la gestion calamiteuse de la nouvelle directrice nommée pour certains dans le seul but de rehausser l’éclat du sommet.

Toutefois, à la lecture des événements qui se succèdent dans la boîte à deux jours de l’ouverture des travaux, tout présage le contraire. La directrice n’arrivant plus à payer les agents, elle s’offre le luxe de distribuer des marchés contrairement à l’orthodoxie financière.

Dans sa cupidité, assurent des sources, elle veut mettre à la touche ses collaborateurs pour traiter avec de nouveaux partenaires moyennant des juteuses rétro-commissions.

“Pourtant, si la directrice est à ce poste aujourd’hui, c’est parce que nous avons tenu bon pour préserver les lieux jusqu’à ce jour”.

Le climat social est détérioré au CICB.

O.D.
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