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Hôpital ‘’Mère-Enfant’’ le Luxembourg : Un modèle
Publié le mardi 10 janvier 2017  |  Le 26 Mars
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Il y a seulement trois petites années, de l’hôpital le Luxembourg, il ne restait presque plus rien. Et pour cause. Après la chute regrettable du président ATT (dont l’épouse était à l’origine de la création de ce centre hospitalier) le Luxembourg avait été pillé par certains (désormais) ex-responsables de la structure. Du coup,, de ce centre hospitalier jadis tant célèbre, il restait que des vestiges. Mais aujourd’hui, il est devenu un modèle.
A l’origine de ce spectaculaire changement : le Pr Diarra, un des meilleurs spécialistes de la sous-région en cardiologie, devenu le directeur général de la structure.
Le constat de notre reporter…
La maladie fait partie de la vie de tout être vivant. J’ai eu l’occasion d’accompagner un des miens à l’hôpital ‘’Luxembourg’’ où j’ai vécu pendant 4 jours. Mais, puisqu’en toute circonstance, le reporter (s’il est vrai) reste reporter, je nai pu m’empêcher de constater et d’échanger avec quelques uns de ce grand monde qui, pour les mêmes raisons que moi était en ce lieu.
Ici dans cet hôpital, j’ai été surpris par la propreté des lieux.
En effet, dès 4 heures du matin, ce centre hospitalier est pris d’assaut par plusieurs agents chargés de le nettoyer. Des salles d’hospitalisation en passant par les couloires, les toilettes et la cour, tous s’attèlent à tout nettoyer avant la levée du jour. Et rien ne leur échappe. Puisque, même les petits mégots de cigarettes cachés par certains sont très vite ‘’exterminés’’.
A 6 heures du matin, tous savent que le Pr Diarra, directeur du centre sera là. Et, tous savent également qu’il ne tolère aucune saleté au niveau du Luxembourg.
D’ailleurs, nous-a-t-on dit, lui-même, le directeur de l’hôpital s’atèle à ramasser les papiers, mégots de cigarettes et sachets plastiques, jetés par ci, par là, dès lors qu’il constate que ceux-ci trainent quelque part.
Histoire d’impressionner ? Que non !
L’homme, très humble est en fait connu autant dans le quartier où il vit qu’à l’hôpital pour ne pas tolérer la saleté. Aussi, contrairement à d’autres grands hôpitaux de Bamako, ici aucune marmite, casserole ou autre, Object ne trainent devant les salles d’hospitalisation.
Le Patient est Roi
Autre constat à l’hôpital ‘’Mère-Enfant’’, tous les patients bénéficient du même traitement et considération de la part du personnel.
Les patients, quelque soit leur origine, leur statut social, sont prioritairement pris en charge en fonction de la gravité de leur état de santé. De plus, (ce qui est rare dans nos hôpitaux et centres de santé au Mali), les infirmiers, médecins et autres agents au Luxembourg sont permanemment mobilisés pour être auprès des malades hospitalisés et des nouveaux admis. Ici en effet, contrairement à l’hôpital du Point-G, du Gabriel Touré ou le tout nouvel hôpital du Mali, il n’ya pas de regroupements du personnel de santé autour d’un thé, d’un café, de brochettes et encore pour des romances.
A l’hôpital ‘’Mère-enfant’’ chacun est à son poste, prompt à répondre aux sollicitations des internés. Mieux, le personnel traite ses patients agréablement à travers ces petites plaisanteries à parenté. En somme, au Luxembourg, le patient est comme chez lui… à la maison.
La ruée vers le respect
Et pourtant, il y a seulement trois petites années, du Luxembourg, il ne restait presque rien. Et pour cause, après la chute du président ATT (dont l’épouse est à l’origine de la création de ce centre hospitalier) l’hôpital avait été pillé par certains (désormais) ex-responsables de la structure. De ce centre hospitalier, jadis tant célèbre, il ne restait plus que ses vestiges.
Seule la cardiologie, grâce au professionnalisme et à la détermination du Pr Diarra générait quelques ressources permettant tant bien que mal à l’hôpital d’être à même de fonctionner. Je le dis parce que, j’avais été là en cette période où, il n’y avait rien, rien d’autre que ruine et désolation. Et, j’avais pu constater alors, qu’en dehors de la cardiologie, toutes les structures étaient presque aux arrêts, faute de matériel pour accueillir les patients et d’un personnel motivé. Mais, comme le disait l’écrivain français Pierre Corneille : « aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années ».
Le Pr Diarra, modeste, humble et surtout habitué à défier l’échec, a relevé le défi.
Aujourd’hui, le ‘’Luxembourg’’ est pris d’assaut quotidiennement par les patients autant en ce qui concerne la cardiologie que toutes les spécialités qu’abrite ce centre hospitalier considéré actuellement comme le meilleur au Mali.
Toute chose qui explique aujourd’hui, la rareté de places disponibles pour une quelconque hospitalisation dans ses structures.
Qu’à cela ne tienne, le Pr Diarra ne refoule aucun patient dans un état grave, avant que celui-ci ne soit examiné.
Parce que, ici au Luxembourg où il y a seulement trois ans, c’était la désolation, c’est désormais la bienveillance, le respect et la propreté qui accueillent le patient.
Boubacar Sankaré
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