Quand on est pris au piège
Quand on est pris dans une spirale d’engrenages
Quand on a touché plus que le fond
Et que l’on se demande si un jour le soleil brillera à nouveau pour nous
C’est justement à ce moment-là qu’il faut lâcher prise avec ces idées négatives
Ouvrir les yeux sur l’immensité de l’univers donc celle des opportunités
La vie est dure, la vie est compliquée
Mais elle est aussi facile si on la prend avec philosophie tout en essayant de voir toujours le bon côté des choses :
Tu as perdu un être cher
Dis-toi que s’il était en vie il souffrirait plus que s’il repose dans sa tombe sans ces bruits de villes tourmentées avec ces pollutions des relations humaines ;
si tu perds ton boulot, pense à ceux qui décrochent un post et meurent les heures qui suivent leur succès ainsi échouer ou mourir que préfères-tu ?
Tu as raté un examen c’est une expérience et non un échec ;
Ta femme t’as abandonné pour un autre, dis-toi qu’elle ne te méritait pas sinon elle te serait restée fidèle et loyale.
Toutes ces épreuves ont un point commun, c’est la douleur de l’inconfort après une vie relativement heureuse et c’est cette douleur qui doit servir de point de départ pour une nouvelle vie autrement dit, transformer ses faiblesses en forces. Ne perdons jamais l’espoir, oui l’espoir de renaître de ses cendres tel le bel oiseau phénix ou encore continuer sans jamais s’arrêter comme l’araignée qui tisse sa toile autant de fois qu’elle est brisée par la main baladeuse d’un vent humain ou naturel. A la fin l’effort paie toujours et le courage de continuer, la force de se battre, l’envie de vivre l’emportent toujours sur le désespoir et ses déboires.
Le Mali, notre belle et tendre patrie, vient de loin mais ira aussi plus loin que ce que certains de ses fils n’imaginent. Les traces de blessures sur la chair sociale, les plaies, certaines encore ouvertes se cicatrisant Bonan-Malan finiront bientôt par appartenir à un passé commun douloureux certes mais porteur d’enseignements et d’humilités nationales.
Vivons ! Vivons ! Vivons ensemble car enfin de compte il n’y a que la vie qui est importante et tout le reste est à relativiser. Youpi la vie ! Qu’est-ce que j’aime vivre ! Et vous ?
Bréhima CAMARA
Poète en herbe, Communicateur