Du 28 au 30 décembre 2016, s'est tenue dans la salle de conférence de l'Université des sciences juridiques et politiques de Bamako (USJPB), une session spéciale de la Commission nationale d'établissement des listes d'aptitude (Cnela). Après l'examen des dossiers inscrits par les membres habilités, 55 ont été nommés aux fonctions de Maître-assistant, soit un taux de 34,39%.
La Commission nationale d'établissement des listes d'aptitude (Cnela), lancée depuis 2007, est une voie nationale d'évaluation interne des enseignants du supérieur par leurs pairs. Elle concerne tous les enseignants relevant du statut du personnel enseignant de l'enseignement supérieur des Universités du Mali, des Grandes écoles et des instituts. En outre, il existe bel et bien une autre voie de promotion des enseignants qui est celle du Conseil africain et malgache pour l'enseignement supérieur (CAMES). Force est de reconnaître que cette session spéciale qui ne concerne pas les Maîtres-assistants et les Maîtres de conférence entre dans le cadre de l'exécution du protocole d'accord signé entre le Gouvernement et les syndicats d'enseignants le 27 janvier 2014.
Par ailleurs, les cérémonies d'ouverture et de clôture de cette session spéciale de la Commission nationale d'établissement des listes d'aptitude (Cnela), ont été présidées par le représentant de la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr. Traoré Fatoumata Dicko, Conseillère technique ; du Vice-recteur de l'Université des Sciences juridiques et politiques de Bamako (USJPB), Pr. Moussa Djiré ; du Directeur général de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Pr. Abdoulaye Salim Cissé.
«Vous le savez, l'un des défis majeurs à relever dans nos Universités est l'insuffisance du corps enseignant, qui ne permet pas un bon encadrement d'étudiants en surnombre dans nos institutions d'enseignement supérieur», a déclaré M. Abdoulaye Salim Cissé. Pour lui, la promotion des enseignants par la voie nationale à côté de celle du CAMES est certainement l'une des solutions pour pallier l'insuffisance d'enseignants de rang magistral.
Ces dossiers inscrits concernent les sciences économiques et de gestion ; les sciences naturelles ; la médicine humaine ; les mathématiques, la physique et la chimie ; les sciences juridiques et politiques ; les lettres et sciences humaines et enfin les sciences d’ingénieur.
Seydou Karamoko KONE