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Vivre en société au Nord du Mali: L’esclavage existe au Mali au 21eme siècle
Publié le mercredi 11 janvier 2017  |  Carrefour
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© AP par DR
Le MNLA sur ses positions du nord.
11 avril 2012.Tombouctou,Mali.Une incursion sur les terres du Mouvement National pour la Libération de l` Azawad
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Si la notion de liberté, d’égalité, d’indépendance et de justice à tout son sens et son importance entre des individus et de leurs communautés au Sud du Mali, tel ne semble guère être le cas dans le septentrion Malien. En effet, la communauté kel Tamashek, communément appelée ‘’les Bella’’ est assujettie à des privations, à des souffrances physiques et morales, à un esclavage du fait des Touaregs blancs alors qu’on croyait aboli le phénomène après la colonisation.
Après la lutte acharnée des pères de l’indépendance pour la liberté, la justice pour tous et l’indépendance des peuples colonisés plus d’un demi siècle après alors il est inhumain, inconcevable et inadmissible que l’esclavage cette pratique honteuse fasse partie de notre quotidien. L’esclavage a été banni dans le monde depuis la fin du XIXe siècle tout comme d’autres formes de dégradations humaines. Après la souveraineté acquise, l’esclave est resté un fruit au goût amer. Les premiers dirigeants du Mali indépendants, ont tout mis en œuvre pour que cesse les pratiques moyenâgeuses qui avilissent l’homme.
Le président Modibo Keita a tout mis en œuvre au nom du socialisme pour que les Maliens ne vivent plus le traumatisme de l’esclavage et de la colonisation. Malheureusement les populations du nord du Mali vivent dans certains endroits cet acte qui peut être considéré comme une déclaration de guerre. Cette triste réalité nous le vivons encore. Elle est encore plus visible en Mauritanie ce qui complique la situation au Mali.
C’est justement pour se révolter contre cette pratique que les bellahs noirs appelés tamasheq ont décidé de se faire entendre. Ils ont organisé une rencontre à Bamako pour dire aux autorités de lutter contre cette pratique honteuse sinon ils prendront les armes .
Seydou Diarra
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