Madame le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, nous vous prions de visiter le centre de santé de référence de la commune V. Dans un premier temps, vous pourrez vous limiter à certaines parties : la maternité qui ressemble à une porcherie où toutes les salles sont poussiéreuses y compris la salle d’accouchement ; les urgences envahies par les eaux usées des salles d’en haut dont les murs sont fissurés. Une salle d’urgence sale, avec des bricolages de séparation en contreplaqués soutenues par des pointes qui peuvent blesser des patients.
Dans le centre de santé de référence de la commune V, ce sont des toiles d’araignées en file indienne qui conduisent les patients vers la salle d’écographie qui est la plus nauséabonde de ce centre. Dans ce centre, la seule satisfaction, c’est qu’il y a des agents de santé qualifiés qui savent faire leur travail, qui s’occupent très bien des malades, mais ils travaillent sans hygiène et dans un cadre insoutenable. Ce centre est aussi la plaque tournante de la poussière, ce qui rend les lieux sales. De la cour de l’établissement aux différents blocs, la poussière est omniprésente parce le centre de santé est encerclé de routes non goudronnées. Mais aussi le service de nettoyage du CSRF n’est pas à la hauteur.
Ces écoles privées qui méritent d’être fermées
De nos jours, nombre d’écoles privées du Mali font la honte du système éducatif malien. Des magasins sont transformés en salles de classe. Des écoles sont sans eau ni électricité, avec des conditions de travail décevantes. Des écoles en manque de matériels didactiques et autres moyens qui conditionnent le bon apprentissage des élèves. De toutes ces écoles, le cas de l’école professionnelle ESCA de Bla se passe de tout commentaire.
En matière de gestion, cette école est la pire de toutes les écoles professionnelles de l’académie d’enseignement de San. Manque d’enseignants pour certaines matières principales, retard de paiement des salaires des enseignants, arrogance du directeur, Bakary Coulibaly dit Pelé. Voilà quelques actes et faits qui démontrent que cette école professionnelle ne présente pas un bon cadre d’apprentissage. Conséquences, certains enseignants avaient abandonné les classes en début du mois de décembre.
Ceux-ci réclamaient à la direction leurs impayés. Avant eux, ce sont les élèves mêmes qui avaient eu des problèmes avec la direction lors de la revendication de meilleures conditions de travail. Compte tenu de la gravité des deux situations, la préfecture de Bla fut obligée d’intervenir entre les protagonistes. À cause de ces situations, l’école a pris beaucoup de retard dans l’évolution du programme. C’est pourquoi d’ailleurs certaines classes ont été privées de leur congé de noël afin de prendre des cours de rattrapage, dans une ville, loin de Bla.
Professeur Rose distinguée
Le Prix régional scientifique Kwamé Nkrumah de l'Union africaine pour la femme -édition 2016- a été remis à notre compatriote professeur Rokia Sanogo. Professeur Rokia Sanogo, PharmD, Ph.D. PHARMACOGNOSIE -Titulaire des Universités - Faculté de Pharmacie - USTTB - Chef de Département Médecine Traditionnelle, et secrétaire générale du parti SADI, a été couronnée lauréate du Prix régional scientifique Kwamé Nkrumah de l'Union africaine pour la femme édition 2016. Objectifs du Prix scientifique Kwamé Nkrumah : récompenser et honorer les éminents scientifiques africains pour leurs réalisations et découvertes scientifiques ; promouvoir le développement scientifique en Afrique par la reconnaissance de l’excellence parmi les scientifiques africains, les femmes, les hommes et les jeunes chercheurs, et les encourager à persévérer dans leurs recherches ou leur carrière universitaire et à élever leurs ambitions ; vulgariser et promouvoir la compréhension et la participation du public à la mise en œuvre du Plan d’action Consolidé (PAC) des Sciences et de la Technologie en Afrique et des décisions de la Conférence de l’UA sur les sciences et la technologie ; rehausser le profil du secteur des sciences et de la technologie dans les Etats membres de l’Union africaine, les Communautés économiques régionales afin que les sciences contribuent au développement durable de l’Afrique, à la lutte contre la pauvreté et aux efforts d’intégration.
Complicité de l’administration
Quelle complicité y a-t-il entre le préfet du cercle de Baroueli, Ogobara Pérou, et le maire sortant de Tamani, Oumar Sogoré ? Voilà la question à laquelle les populations du cercle de Baroueli tentent d’avoir réponse. Si dans les autres communes du cercle la passation de service est effective entre le maire sortant et le maire rentrant, dans la commune de Tamani, c’est tout à fait le contraire. Le préfet refuse de programmer la passation.
Le maire sortant, du parti MPR, serait un grand complice du préfet qui va très bientôt à la retraite. Pour preuve, le préfet Ogobara Pérou est toujours à Tamani, il se déplace avec la voiture de son adjoint, la sienne étant en panne. À l’heure où nous faisions ce post, le maire rentrant, Yernakoro du RPM, était à Bamako pour en débattre avec les siens.