L’organisation du 27e Sommet Afrique-France a un caractère particulier pour les présidents français et malien. Tout d’abord, ce sera la dernière occasion, pour François Hollande, d’avoir en face tant de ses pairs d’Afrique. Il y aura, nous l’espérons, des échanges de haut niveau sur le partenariat Afrique-France en faveur de l’émergence, ce qui sera à mettre au crédit du futur-ancien président français. Ensuite, la tenue du Sommet à Bamako est une volonté manifeste de la France et de son président pour le retour du Mali sur la scène internationale.
La deuxième particularité de l’organisation de ce Sommet, c’est la détermination et le leadership d’IBK. En très peu de temps, le président a réussi beaucoup de prouesses, notamment aux plans matériels et diplomatiques. A ce jour, plus d’une trentaine de chefs de l’Etat ont confirmé leur participation. De plus, le Sommet a donné un coup d’accélérateur à des actions de développement. Sur ce registre, on peut se targuer d’avoir désormais un aéroport moderne, des hôtels de haut standing, des installations techniques ultra sophistiquées sur place.
Des raisons suffisantes pour se féliciter déjà de l’organisation du 27e Sommet Afrique-France à Bamako. Et si Hollande part, IBK, lui, a l’ultime occasion de redorer son blason, en ramenant Kidal dans le giron malien et en instaurant vraiment la bonne gouvernance.