Après la découverte faite par les services du laboratoire de bactériologie alimentaire, la pâtisserie Amadine, appartenant au libanais Bassam Azar, se trouve au cœur d’une controverse due à la qualité douteuse de ses aliments. Cette controverse est née suite à la découverte dans les mokas et Pâtés du grand pâtissier de microbes nuisibles à la santé des consommateurs. Pourtant, ce restaurant qui est fournis en produits de base par le groupe Azar Libre Service (ALS) du même promoteur libanais, Bassam Azar, se trouve aussi au cœur d’une falsification alimentaire.
Le laboratoire alimentaire a récemment effectué une visite inopinée à la pâtisserie Amandine. Depuis fort longtemps, il avait de sérieux doutes quant à la qualité des aliments de l’une des plus grandes Pâtisserie de la place. Après analyses au laboratoire, il a été constaté que les mokas, fraises et les pâtés contenaient des microbes identifiés scientifiquement comme étant, entre autres, des clostridium sulfito réducteurs, des streptocoques fécaux, l’Escherichia coli, de salmonella SPP. Il s’avère que les microbes de cette nature proviennent généralement soit des ordures ou de la décomposition de produits alimentaires. Ce qui est d’ailleurs le cas, d’autant que les produits alimentaire de la société Azar Libre Service (ALS) (du même promoteur de la pâtisserie Amadine) en voie de péremption sont acheminés à la pâtisserie Amadine pour être transformés en d’autres plats et pâtisseries.
À l’évidence, le PDG de la pâtisserie Amandine Bassan Azar, alis « petit Jago » (en référence à sa petite et courte taille) ne partage pas les conclusions du laboratoire. Comme pour noyer le poisson dans l’eau il affirme, en réaction de l’examen de ses produits, qu’il se préoccupe avant tout de la santé de ses clients et qu’il ne peut pas se permettre lui de jouer avec la santé des citoyens.
Pourtant, un travailleur du restaurant Amadine explique que les menus (poissons, viande, légumes et fruits) de la table 160 du restaurant qui est pour la famille Bassam Azar, sont triés et payés directement sur le marché locale. Alors que les autres aliments sont conservés malgré des risques de contamination et de décomposition.
Aujourd’hui, la réalité est beaucoup plus nuancée. Comment comprendre que le laboratoire de bactériologie aboutisse aux conclusions qui sont aujourd’hui connues sur la qualité des produits du Restaurant Amandine ? Preuve de mauvaise foi vis-à-vis des consommateurs ou négligence coupable du Patron de la grande restauration ?
En tout cas, Amandine accueille tous les soirs du beau monde. Et elle a peut être eu trop peur de perdre soudainement tous ces clients par une mauvaise publicité. Mais à vouloir étouffer par les mauvais moyens le scandale, il finit toujours par arriver et c’est ce qui arrive aujourd’hui à notre Pâtissier, Bassam Azar. Car, il y a longtemps que certains clients assez vigilants ont signalé des anomalies dans certains des produits comme les pâtés, les « mokas » qui pour eux dégageaient parfois une odeur du décomposé.
À en croire le Laboratoire de bactériologie alimentaire, la pâtisserie Amandine ne doit pas pouvoir continuer à servir ces produits aux clients, vu les risques de dégâts sanitaires et l’affluence de ceux qui sont friands des plats du restaurateur. Si Amandine ne revoit pas la qualité de ses produits, elle constitue un véritable danger pour ses nombreux clients.
Pour le labo, il suffit qu’il y ait microbes dangereux pouvant transmettre une maladie contagieuse pour que cette maladie se propage rapidement en fonction de la météo du moment.
Plusieurs fois, Bassan Azar, le Patron de la boîte nous a reçus mais sans vraiment nous convaincre, face aux critiques qui n’ont depuis cessé de croître contre la qualité douteuse de ses produits. Il s’est dit engagé à rendre les aliments plus sains, mais visiblement rien n’a été fait dans ce sens depuis. Au contraire, Amandine semble se soucier peu de la santé des consommateurs. Pour une pâtisserie qui existe depuis plusieurs années, la qualité des aliments n’a pas suivi le développement de l’entreprise qui certes apprécie la hausse de ses chiffres d’affaires mais oublie la santé du consommateur.
Arouna Traoré