Demain vendredi 13 janvier 2017, dans la capitale Bamako au Mali, s’ouvreront les travaux du 27ème sommet Afrique-France et dureront deux jours. Une rencontre de haut niveau regroupant des chefs d’Etas africains et de France sans oublier des délégations venant de tous les horizons. Pour l’occasion, les autorités se sont mises à pied d’œuvre pour réserver un accueil digne de ce nom aux délégations. A travers, des rénovations des hôtels, des voies publiques, en un mot les grands endroits de la capitale rendant coquette la capitale. Sur le plan sécuritaire, 700 éléments ont été formés pour la protection des plus hautes personnalités étrangères. En plus, pas moins de 10000 personnes sont mobilisées pour sécuriser Bamako et environs pendant les deux jours. Ce qui prouve à suffisance que la sécurité est au point. Et si cela continue, nous pensons que l’image du pays sur le plan infrastructurel se mesurera aux pays développés dans quelques décennies seulement. Et que l’insécurité qui gangrène depuis le déclenchement de la crise de 2012, sera à moitié réduite. Mais, il faut signaler que plusieurs chantiers sont loin d’être finis et qui suscitent des doutes si après le sommet les travaux continueront. Alors, espérons que les travaux continuent même après le sommet. Les grèves des syndicats seront-elles les causes d’un arrêt ? En tout cas, celles-ci planent à l’horizon, quand on sait que le Syndicat autonome de la magistrature (SAM) a, pour sa part mis à l’exécution le lundi 9 janvier dernier son mot d’ordre de grève de 7 jours.