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Après son agression par des manifestants : Les « amis » de Dioncounda exigent la démission de Cheick Modibo
Publié le mardi 29 mai 2012   |  L'Indicateur Renouveau


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© Autre presse
Le Premier ministre malien de transition, Cheick Modibo Diarra


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Face à la presse le dimanche 27 mai 2012, les Réseaux nationaux et internationaux des amis et sympathisants et président de la transition ont eu des mots très durs contre le chef du gouvernement, accusé d’être « le premier responsable de l’agression contre le président de la transition ». Pour eux, « le Premier ministre a failli à l’une de ses missions fondamentales » et doit donc démissionner.

Une semaine après l’agression du président de la République, Dioncounda Traoré, par un groupe de manifestants pros-putsch, les condamnations continuent de pleuvoir. Alors que le jeudi dernier le Front pour la sauvegarde de la démocratie (FDR) demandait la démission du ministre de la Sécurité, général de brigade de gendarmerie Tièfing Konaté, c’est au tour des « amis » du président de monter au créneau. C’était à la faveur d’une conférence de presse tenue ce 27 mai à la Maison de la presse.

« Manquement grave »

Les Réseaux nationaux et internationaux des amis et sympathisants, qui sont des regroupements de militants favorables aux idéaux de Dioncounda, candidat de l’Adéma/PASJ, ont été crées à la faveur de l’élection présidentielle de 2012.

Face à ce qu’ils qualifient d’ »inacceptable », les « amis » du président de la transition n’ont pas fait dans la dentelle. Pour le conférencier, l’agression perpétrée contre leur idole, constitue une insulte et un acte injustifiable. Mohamed Ag Bilal, qui exige une enquête sérieuse pour établir les vraies circonstances de cette agression, pense qu’il y a eu un manquement grave de la part des agents de sécurité de la présidence.

« Le premier responsable de cette attaque contre le président n’est autre que le Premier ministre. Nous pensons qu’il a manqué à l’une de ses missions fondamentales : celle d’assurer à l’institution présidence de la République, la sécurité. Malheureusement, ce ne fut pas le cas ce lundi 21 mai », constate Mohamed Ag Bilal. Pour qui, « Cheick Modibo et ses ministres doivent avoir le courage de démissionner pour manquement à leur devoir ». En clair, pensent les « amis » du président, la justice dans cette affaire passe par cela.

Retenir de 10 % sur les salaires

La question de la crise au nord s’est tout naturellement invitée dans les débats. Depuis deux mois, les trois régions de cette partie de notre pays sont sous occupation de groupes armés. Pour les Réseaux nationaux et internationaux des amis et sympathisants de Dioncounda Traoré, il y a péril en la demeure et il faut agir tout de suite. Les « amis » du président Dioncounda, qui comptent désormais jouer le rôle qui est le leur dans l’humanitaire, souscrivent au premier discours prononcé de celui-ci lors de son investiture le 12 avril dernier.

« Aucun sacrifice ne doit être de trop pour reconquérir notre territoire jusqu’au dernier centime », assène Mohamed Ag Bilal, qui appelle à la mobilisation des ressources et la fin des déchirements entre les politiciens, partagés aujourd’hui entre pros et anti-putsch.

Le conférencier propose ainsi un prélèvement de 10 % sur le salaire des fonctionnaires de l’Etat malien dans le but, dit-il, de contribuer à l’effort de guerre. Pour les « amis » du président Dioncounda, une enquête doit être menée pour établir les vraies raisons de la débâcle notre armée au nord.

Après cette conférence de presse, la question qui se pose est de savoir si cette exigence de la démission du Premier ministre ouvre la voie à une nouvelle crise politique ? Rien n’est pour le moins sûr. Mais le retour de Dioncounda, parti en France pour des soins, devra déterminer la suite des événements.

Issa Fakaba Sissoko

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