Le Palais des sports a abrité le 6 janvier dernier une cérémonie symbolique de remise de trousseaux et attestations, pour couronner la formation de 1190 jeunes, femmes et hommes, dans divers métiers du secteur moderne, dans le cadre du PROCEJ. C’était en présence de plusieurs autorités dont le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle.
L’Etat malien, avec l’accompagnement de la Banque mondiale, a initié le Projet de développement des jeunes (PROCEJ), piloté par le Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage FAFPA. Ainsi, entre 2015 et 2016, 1190 jeunes ont reçu une formation professionnelle accélérée dans les domaines suivants : chaudronnerie, BTP (plomberie sanitaire, carrelage, maçonnerie, électricité bâtiment), boulangerie, électricité moyenne basse tension, hôtellerie (cuisine restauration). Les récipiendaires, à travers le discours leur représentante, ont remercié les partenaires et surtout le ministère de tutelle qui leur ont permis d’être opérationnels sur le marché de l’emploi, contribuant ainsi à réduire le taux de chômage au Mali.
La présidente des Associations des centres de formation, pour sa part, a remercié et sollicité le gouvernement pour l’insertion professionnelle de ces jeunes, après six mois d’efforts et d’abnégation au profit du secteur moderne. Ce sont 38 organismes de formations au total qui ont conjugué leurs efforts en répondant à l’appel du FAFPA pour outiller ces jeunes, afin de participer au développement économique du Mali.
Quant au Secrétaire général du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle, il a rappelé que plus de 70% des jeunes de 15 à 24 ans sont déscolarisés et confrontés à des compétences et qualifications limitées. « Nous nous apprêtons à remettre aux jeunes apprenants des trousseaux d’une valeur de 47 millions de francs CFA. Je voudrais enfin exhorter les jeunes bénéficiaires à faire preuve de plus d’engagement afin de tirer le meilleur profit de la formation qu’ils ont reçue et les encourager à persévérer dans le professionnalisme », a-t-il conclu.