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Bamako se prépare à accueillir un sommet Afrique-France très symbolique
Publié le jeudi 12 janvier 2017  |  Jeune Afrique
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© aBamako.com par FS
Election Présidentielle en Côte d`Ivoire: Lancement officiel de la campagne du candidat Alassane Ouattara à Bamako
La salle de presse du CCIB a abrité le Dimanche 11 Octobre 2015, le lancement officiel de la campagne du candidat Alassane Ouattara pour l`élection présidentielle 2015.
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Quatre ans après le déclenchement de l'opération Serval, le Mali accueille, les 13 et 14 janvier, le 27e sommet Afrique-France.

Le ton est donné dès la sortie de l’aéroport, dont le nouveau terminal a été inauguré pour l’occasion. Des policiers et des gendarmes sont positionnés tout du long de la route menant à Bamako. Dans le centre-ville, un déploiement sécuritaire inédit témoigne de l’importance de l’événement en préparation : le 27e sommet Afrique-France, qui se tiendra vendredi 13 et samedi 14 janvier à Bamako.

Un peu plus de trois ans après celui de l’Élysée, en décembre 2013, ce sommet sera symbolique à plusieurs titres. Outre les questions de coopération entre le continent et la France, il s’agira du dernier sommet de François Hollande, dans le pays qui fut le principal dossier africain de son quinquennat.

Ce sommet sera aussi l’occasion de faire le bilan de l’engagement français au Mali depuis le déclenchement de l’opération Serval, et plus largement dans toute la bande sahélo-saharienne, autre axe fort de la politique sécuritaire française en Afrique.

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Le symbole d’une relation « particulière » entre le Mali et la France

Le 11 janvier 2013, François Hollande déclenchait l’opération Serval au Mali. Quatre ans plus tard, alors qu’un millier de soldats français sont toujours déployés dans le nord du pays dans le cadre de l’opération Barkhane, le voici de retour à Bamako, là où il n’avait pas hésité à lâcher, le 3 février 2013, après une visite dans Tombouctou libérée des groupes jihadistes, qu’il venait « sans doute de vivre la journée la plus importante de [sa] vie politique ».

En 2012, on disait que le Mali était foutu.
À quelques mois de la fin de son mandat, nul doute qu’il profitera de ce sommet pour vanter à nouveau l’intervention française au Mali et souligner, avec son homologue malien Ibrahim Boubacar Keïta, la qualité de la coopération entre leurs deux pays.

« En 2012, on disait que le Mali était foutu. Aujourd’hui, nous accueillons nos partenaires étrangers pour un grand sommet international. C’est un constat supplémentaire que nous sommes sur la bonne voie, et que la paix et la sécurité sont en train de revenir dans notre pays », explique un proche d’IBK, qui souligne la « relation particulière, voire fusionnelle » liant Bamako et Paris depuis Serval. Même son de cloche dans l’entourage de Hollande, où on se félicite du fait que « l’insécurité est en recul, que l’armée malienne se redresse et que les jihadistes ne contrôlent plus de villes dans le Nord du pays ».
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