C’est en principe ce vendredi 13 janvier que les chefs d’Etats et de gouvernements d’Afrique, se regrouperont pour la vingt et septième fois autour de leur maître. Ce maître n’est autre que le président français. Et c’est François Hollande qui a la chance cette année d’avoir le fouet et la craie. La quarantaine d’élèves possède de leurs ardoises et bloc-notes pour bien retenir la leçon de peur d’éventuels châtiments. Cette foire de plus, des chefs d’Etats, est en réalité un vrai show que la France impose à ces ‘’chefs esclaves’’. Vingt et sept sommets, Zéro résultat, en tout cas pour le peuple. Des rencontres sans bilan ni impact sur la vie des Africains.
Pour le cas du Mali, plus de 35 milliards réunis pour colmater les travaux d’entretien des routes, l’assainissement, la sécurité et autres futilités. Pire, la sécurité des Bamakois est garantie ces derniers jours, à travers des dispositifs sécuritaires de haut niveau. IBK doit avoir le courage de dire sincèrement l’amertume des Maliens à propos du Nord où rien ne bouge. Histoire de nous faire savoir que c’est grâce à l’arrivée des hôtes que des vraies mesures sont prises. Nos chefs d’états et de gouvernements viendront avaler les volontés de ‘’ Papa Hollande’’, avant de la déguster. On constate amèrement que la foire a déjà foiré et que la France farce en Afrique.
Une communication défaillante
Pour les observateurs, le tendon d’Achille du sommet sur le plan organisationnel demeure la commission communication. Payés pour ne rien faire, les trois soi-disant journalistes ont brillé par leur incompétence. Contrairement au sommet de 2005, la presse privée a été sciemment marginalisée. De la part des confrères, même s’ils sont de la presse d’Etat, cette attitude est révoltante. Ni le ministre, encore moins le président du CNOSAF n’ont pu changer quelques choses. Est-ce une consigne de la présidence qui a du mal à faire face aux critiques de la presse privée ?