Le sommet Afrique-France à Bamako prend ce 13 janvier une tournure économique. Jeudi soir une soixantaine de chefs d’entreprises français, emmenés par le Medef, le syndicat des patrons, sont arrivés dans la capitale malienne. Des membres du patronat de plusieurs pays africains sont également présents, l’occasion pour le secteur privé français de récupérer des parts de marché sur le continent. En 10 ans, les entreprises de l’Hexagone en ont perdu près de la moitié en Afrique subsaharienne.
C’est le point d’orgue de la diplomatie économique française en Afrique, lancée au forum de Bercy en 2013. Trois ans d’opération séduction pour nouer de nouveaux partenariats. D’après une étude du cabinet de conseil Bearing Point, les investissements français en Afrique devraient augmenter de 75% dans les dix prochaines années.
Le continent représente un potentiel colossal : un relai de croissance alors que les économies occidentales sont encore atones. L’Afrique sera dans quelques décennies le continent le plus peuplé au monde, avec une classe moyenne en progression. Elle représenterait entre 150 et 300 millions d’Africains, un marché gigantesque.... suite de l'article sur RFI