27e Sommet Afrique-France : Le MAE malien plaide pour «un partenariat international équitable»

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Publié le samedi 14 janvier 2017 | aa.com.tr

© aBamako.com par A S
Réunion ministérielle du Sommet Afrique France
Bamako, le 13 janvier 2017. En prélude a la rencontre des Chefs d`Etas du 14 janvier, les ministres des affaires étrangères des Etats concernes par le Sommet se sont réunis au CICB pour déblayer le terrain

«Notre Continent représente un formidable espace d’opportunités économiques et d’investissements, ouvert à un partenariat international équitable», a déclaré le ministre malien des Affaires Etrangères, Abdoulaye Diop, à l’ouverture des travaux de la réunion ministérielle préparatoire au «27e Sommet Afrique-France pour le partenariat, la paix et l’émergence», selon un communiqué officiel dont Anadolu a eu copie vendredi soir.

Insistant sur l’impératif de l’appropriation par l’Afrique de sa sécurité, gage de tout progrès, le ministre a affirmé que cette réunion ministérielle «est interpellée pour identifier des réponses collectives, coordonnées et concertées aux nouvelles menaces sécuritaires à caractère transnational et complexe, d’une part, et d’autre part, aux implications d’une croissance non inclusive et non suffisamment créatrice d’emplois, avec des inégalités persistantes et un degré élevé d’insécurité humaine ».

Dans ce sens, il a fait observer que plusieurs pays africains sont «actuellement aux prises avec des situations de terrorisme, de radicalisation et d’extrémisme violent …incompatibles avec le développement de la gouvernance démocratique» que souhaitent les Africains.

«Le partenariat Afrique-France, débarrassé des relents du passé, devrait continuer à s’adapter, à se renouveler et à se renforcer dans le respect mutuel et l’engagement résolu, au service de l’avenir commun de l’Afrique et l’Europe», a-t-il poursuivi.

Abordant les attentes du 27e Sommet Afrique-France, il a, entre autres, évoqué, le déploiement d’une Force de réaction rapide, sous l’égide de l’Union africaine pour mieux lutter contre le terrorisme, la piraterie et la criminalité transnationale et la mobilisation autour de l’agenda 2063 de l’Union Africaine, qui «transformera en profondeur le continent dans les domaines prioritaires du développement durable».

Il a, également, mis l’accent sur la mobilisation autour de l’accord de Paris sur le changement climatique par la consolidation du partenariat Afrique-France face aux risques que représentent la désertification qui progresse, la déforestation, le manque d’eau et les risques pour la biodiversité.

Le ministre malien des Affaires étrangères a, de surcroît, plaidé pour la concrétisation du projet de «Fondation franco-africaine pour la croissance», visant l’augmentation du niveau des échanges commerciaux entre la France et le continent africain.Tout autant qu’il a insisté sur l’élargissement du partenariat Afrique-France en matière de connaissance, d’innovation et de numérisation pour favoriser la diversification des économies.

La capitale malienne, Bamako, abrite le "27ème sommet Afrique-France pour le partenariat, la paix et l’émergence (SAF)", vendredi et samedi. Un important dispositif sécuritaire a été mis en place pour accueillir les 35 chefs d’Etat dont certains sont arrivés vendredi à Bamako. Sont également attendus près de 3000 participants.

Au programme de cette rencontre, figurent quatre grands axes traitant de thèmes liés aux jeunes, aux femmes, aux opérateurs économiques et aux acteurs politiques.

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