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Le Républicain N° 4572 du 26/2/2013

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Fespaco 2013 : Vingt films africains se battent pour l’Étalon de Yennenga
Publié le mardi 26 fevrier 2013  |  Le Républicain




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Plus grand festival du cinéma sur le continent africain, la 23ème édition du FESPACO a démarré le 23 février 2013, au Stade du 4 août de Ouagadougou, par une cérémonie présidée par Luc Adolphe Tiao, Premier ministre Burkinabé. Cette année, ce sont vingt films long métrage qui vont s’affronter pour l’étalon de Yennenga.

Après le Maroc, lors de la 22ème édition du FESPACO, quel est le pays africain qui va remporter l’étalon d’or du Yennenga cette année, à l’issue de la 23ème édition ? En attendant le palmarès qui sera publié le 2 mars 2013, c’est le lieu de rendre hommage aux réalisateurs africains qui arrivent encore à faire des films en cette période de crise globale du cinéma africain. La vitalité et le dynamisme du cinéma dans les pays africains se traduit, pratiquement, par le nombre de films présentés dans la série compétition des films long métrage de fiction. Pour cette 23ème édition, à travers l’Algérie et le Maroc, le cinéma magrébin est aujourd’hui le plus puissant d’Afrique. Du côté du Maroc, trois réalisateurs sont en compétition. Ce sont : « Androman mindamoua fahm » ou De sang et du charbon de Alaoui Lamharzi Alarabe , « Love in the Medina » ou les ailes de l’amour de Abdelhaï Laraki et « Les chevaux de Dieu » de Nabil Ayouch. L’Algérie est présente à Ouagadougou avec trois films : « Yema » de Djamila Sahraoui , « Zabana » de Saïd OULD-KHELIFA , « El taaib » ou Le repenti de Merzak Allouache. Du coté du Sénégal, deux films sont en compétition : « La pirogue » de Moussa Touré et « Tey » ou Aujourd’hui d’Alain Gomis. L’Angola est arrivé à Ouagadougou, avec deux films : « Por aqui tudo bem » ou Ici tout va bien de Pocas Pascoal et « O grande kilapy » ou Le grand kilapy de Zeze Gamboa. Dix autres pays sont présents à Ouagadougou avec seulement un film long métrage. Ce sont : l’Afrique du Sud avec le film « How to steal 2 millions » de Charlie Vundla, la Tunisie avec « Always Brando » de Ridha Behi, la Guinée Bissau avec « Children’s republic » ou la république des enfants de Flora Gomes de la Guinée Bissau, le Gabon, pays invité d’honneur, est à Ouagadougou avec le « collier du Makoko » de Henri Joseph Koumba, l’Ile Maurice est représentée par « Les enfants de Troumaron » de Harrikrisna & Sharvan Anenden. Le Burkina Faso est représenté par le film « Moi Zaphira” de Apolline Traoré. L’Ethiopie par « Nishan » de Shumete Yidnekacchew. « One man’s show » de Newton Aduaka Ifeanyi , pour le Nigéria. Ibrahim Touré représente le Mali avec son film « Toiles d’araignées ». Le Mozambique est représenté par le film « Virgin Margarida » de Licinio Azevedo. Venus défendre les couleurs de leur pays, tous ces réalisateurs ont la ferme volonté de remporter l’étalon d’or du Yennega. Si le Mali ou le Maroc parvenait à le remporter, il distancerait les autres pays avec quatre étalons, parce que tous détenteurs déjà de trois étalons d’or du Yennega. Destiné à saluer la meilleure œuvre cinématographique de la sélection officielle long métrage du FESPACO, l’étalon d’or de Yennega est matérialisé par une guerrière, lance à la main, juchée sur un cheval cabré. Ce trophée tire son sens du mythe fondateur de l’empire des Mossi, ethnie majoritaire au Burkina Faso. Par delà le prix, l’Etalon de Yennenga est le symbole de l’identité culturelle africaine, que les cinéastes à travers leurs créations doivent contribuer à maintenir bien vivante.
Depuis 1972, année où la compétition a été instituée au FESPACO, l’Etalon de Yennenga a été décerné à 18 films. Il est doté d’une enveloppe de 10 000 000 F CFA, soit environ 15 251 Euros .
Assane Koné

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