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IBK et Hollande en conférence de presse - Hollande promet 23 milliards d’euros pour l’émergence économique de l’Afrique
Publié le lundi 16 janvier 2017  |  Le Républicain
Conférence
© aBamako.com par Momo
Conférence de presse conjointe de SEM Ibrahim Boubacar Keita et de son SEM M. François Hollande sur le sommet Afrique France
Bamako, le 14 janvier 2017 SEM Ibrahim Boubacar Keita et de son homologue SEM M.François Hollande sur le sommet Afrique France au CICB
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C’est par une conférence de presse animée par le président de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) et le président de la République de France, François Hollande, que le 27ème sommet Afrique France a pris fin. Au cours de cette conférence de presse tenue au centre international de conférence de Bamako (Cicb), les deux chefs d’Etats ont abordé des questions sur la sécurité, le développement et l’émergence de l’Afrique, le retour de l’administration malienne à Kidal, l’émigration clandestine, et l’accord de réadmission des Maliens de l’extérieur en situation irrégulière. Ils ont invité le président Gambien, Yaya Jammeh à céder le pouvoir à son successeur, Adama Barrow.
Premier à prendre la parole, le président français, François Hollande a remercié son homologue malien, IBK, pour le succès du sommet car selon lui, 37 pays étaient représentés. A l’en croire, deux sujets ont été abordés durant les travaux du sommet à savoir la sécurité du continent africain, le développement et l’émergence de l’Afrique. S’agissant de la sécurité, le président français a déploré la situation qui prévaut en Lybie. « La sécurité est l’attente globale », a-t-il dit. Concernant le deuxième sujet, il a indiqué que l’Afrique connaît une forte croissance et doit être aidée. Pour ce faire, plusieurs décisions ont été prises lors des travaux du sommet dont l’utilisation du fonds de la Cop 21. En outre, il a signalé que 23 milliards d’euros seront mobilisés par l’Agence française de développement pour l’émergence économique de l’Afrique. Selon lui, l’un des facteurs qui peut contribuer au développement économique de l’Afrique est l’expansion du numérique et de la technologie. S’agissant de la situation en Gambie qui a fait l’objet d’un mini sommet à Bamako, Hollande a précisé que tout doit être fait pour que le président élu par le peuple Gambien, Adama Barrow puisse être investi le 19 janvier prochain. « Mes sentiments sont forts pour l’Afrique. Nous sommes conscients que l’Afrique est notre avenir. Si l’Afrique connaît de l’instabilité, nous en aurons les conséquences. Je suis heureux et fier de participer à ce sommet », a déclaré François Hollande.
Quant au président malien, IBK, la sécurité a pris le pas et les efforts sont en train d’être menés pour enrayer l’insécurité. En matière de croissance économique de l’Afrique, il a souhaité qu’elle soit soutenue. « La jeunesse qui a le goût de l’entrepreneuriat sera aidée. On n’a pas fait que manger et danser mais aussi pour réfléchir et pour faire avancer le continent », a-t-il dit. Avant d’en appeler à la sagesse du président Gambien, Yaya Jammeh à passer le Flambeau à Adama Barrow. Il a fait savoir que toutes les couches ont été intéressées à ce sommet.
En réponse aux questions des journalistes, le président français, François Hollande a fait savoir que le Mali doit avoir son intégrité territoriale et pour ce faire l’accord d’Alger doit être mis en œuvre pour que l’intégrité territoriale puisse s’exercer partout au Mali, pour que le drapeau malien puisse flotter à Kidal. S’agissant de la question de l’immigration, il a fait savoir que les Maliens ne sont pas maltraités en France mais la France a le devoir d’appliquer ses lois. A ses dires, l’opération Barkhane restera le temps nécessaire tant que les Africains le souhaitent. « Notre objectif est de pouvoir former les soldats africains…nous avons le souci de préserver la liberté », a-t-il conclu. Pour sa part, IBK a indiqué que la question de l’immigration ne doit pas faire l’objet d’un traitement politicien. En ce qui concerne la « signature » de l’accord de réadmission des Maliens de l’extérieur en situation irrégulière, IBK précise : « Nous ne l’avons pas fait et nous le ferons pas parce que nous ne voulons pas ajouter la douleur physique à la douleur morale…nous ne voulons pas que la jeunesse meurt en méditerranée…l’immigration clandestine cause beaucoup de problème à nos amis ». Enfin, IBK a apprécié l’opération française Barkhane qui répond à un besoin de sécurité du Mali, de l’Afrique, de l’Europe et du Monde.

Aguibou Sogodogo
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