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François Hollande au 27ème Sommet Afrique France de Bamako : « La France sera toujours aux cotés de l’Afrique, par ce que son avenir est notre avenir »
Publié le lundi 16 janvier 2017  |  Le Sursaut
Rencontre
© AFP par STEPHANE DE SAKUTIN
Rencontre des Chefs d`Etats au 27è Sommet Afrique France
Bamako, le 14 janvier 2017 au CICB. Le président IBK a reçu ses homologues africains et français pour la cérémonie inaugurale du Sommet de Bamako pour le Partenariat, la Paix et l`Emergence
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La 27ème édition du Sommet Afrique France, événement majeur qui a cristallisé ces dernières semaines, toutes les attentions, s’est tenue du 13 au 14 janvier dernier au Centre International de Conférence de Bamako (CICB). Renouvelant leurs rapports de coopération, le président français, François Hollande et les Chefs d’Etat et de gouvernement africains, ont discuté de la paix, de la sécurité, du développement et de l’émergence. Le président français, François Hollande et son homologue malien, ont aussi demandé à ce que le choix des électeurs gambiens en faveur du candidat, Adama Barrow, soit respecté.

« Le Partenariat, la Paix et l’Emergence », tel est le thème débattu par les Chefs d’Etat et de gouvernement africains et celui de la France, François Hollande, à l’occasion du 27ème sommet Afrique France, tenu dans notre capitale, Bamako, du 13 au 14 janvier dernier au Centre Internationale de Conférence de Bamako (CICB). Pays haute de ce grand rendez franco africaine, pour une 2ème fois après 2005, le Mali du président Ibrahim Boubacar Keïta a mis les bouchées doubles pour éviter toute fausse note. L’organisation matérielle et logistique, le dispositif sécuritaire, bref toutes des dispositions ont été prises à la dimension de l’enjeu de l’événement, dont la réussite devra confirmer le retour du Mali sur la scène internationale, après la crise sécuritaire et institutionnelle qui a failli compromettre son existence entre 2012 et 2013. Plus d’une soixantaine de délégations dont 35 conduites par des Chefs d’Etat, et des représentants des organisations internationales y ont pris part aux travaux du sommet de Bamako.



Pour avoir secouru le Mali, en cette période difficile, le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, n’a pas tari d’éloges à l’endroit de son homologue français, François Hollande. « C’est ici, le temps d’un agréable devoir, dont je voudrais m’acquitter avec d’autant plus de fierté qu’il revient à rendre hommage à un homme dont nous sommes, quelques-uns, dans cette salle, à oser pouvoir dire que, de tous les Chefs d’Etat français, il aura été celui dont le rapport à l’Afrique aura été le plus sincère et le plus loyal » a-t-il commenté.

Pour le chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Keïta, outre le Mali, le président français François Hollande a sauvé d’autres pays au bord du précipice comme la Centrafrique, de Faustin Archange Touadéra.

Plus qu’un rendez-vous politique et diplomatique, pour IBK, le sommet de Bamako ouvre un espace d’échanges pour les forces économiques et sociales qui, par la création de richesses incarnent les atouts et l’avenir des Etats.

« Le Mali qui vous accueille aujourd’hui est une nation qui s’est remise débout, mais qui n’ignore rien des difficultés à surmonter dans la reconquête de sa stabilité. J’ai fait du retour à la paix, de la réhabilitation de la cohésion et de la reconstruction du pays les axes prioritaires de mon mandat » a rassuré le président IBK.

Dans le contexte sécuritaire actuel, pour le président IBK, il pouvait y avoir un thème plus pertinent que celui choisi à l’occasion du Sommet de Bamako, à savoir « Partenariat, Paix et Emergence ».

La lutte contre le terrorisme et le renforcement de la démocratie, deux axes prioritaires

Au cours de son intervention, le Chef de l’Etat malien, Ibrahim Boubacar Keïta, a souligné que la lutte contre le terrorisme demeure une des préoccupations majeures, sur le continent.

« Il convient de ne pas perdre de vue un état de fait malheureusement qui se confirme de plus en plus. La situation sécuritaire dans la quasi-totalité des régions africaines est caractérisée par la sédimentation de la menace terroriste. Celui-ci répand plus particulièrement ses métastases dans les zones transfrontalières », s’est-il inquiété.

Et pour lui, le caractère transversal de la menace et la dimension régionale, voire continentale, nécessite impérativement la mutualisation des efforts entre les Etats. A cet effet, il dira que l’Afrique a déjà fait des pas importants à travers le CEMOC, le G5 Sahel, le Processus de Nouakchott et la Force Multinationale contre Boko Haram.

Le président français, François Hollande ajoutera, à la suite de son homologue malien, qu’il ne peut y avoir de sécurité durable sans progrès politique.

Raison pour laquelle, dit-il, le choix des électeurs gambiens en faveur du « président » Adama Barrow doit être respecté. Un avis partagé par le président Ibrahim Boubacar Keïta qui a invité le président sortant gambien, Yaya Jammeh à faire preuve de sagesse pour céder le pouvoir à son successeur.

Pour le président français, il y a peu d’exemple comme le Mali, qui dit-il, a réussi à se relever en si peu de temps après avoir frôlé la K.O en 2012.

Après avoir évoqué les grands chantiers que la France entend renforcer dans les prochaines années, notamment dans le domaine de la défense, de l’entreprenariat de la jeunesse africaine et dans le domaine des énergies renouvelables, François Hollande n’a pas caché les liens forts qui lient la France à l’Afrique.

Comme un discours d’adieu, le président Hollande a conclu son allocution en ces termes : « vous pouvez être sûr que la France sera toujours à vos cotés, par ce que c’est son histoire, par ce que c’est aussi son avenir, par ce que votre avenir est notre avenir. Je vous l’assure, je n’oublierai jamais les liens que nous avons pu tisser, personnel, humain, politique. Et la confiance que nous avons établie ensemble ».

Abel Sangaré
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