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Crise gambienne : IBK demande à Yaya Djameh de quitter le pouvoir
Publié le lundi 16 janvier 2017  |  L’Inter de Bamako
Conference
© aBamako.com par Momo
Conference de presse conjointe de SEM Ibrahim Boubacar Keita et de son SEM M.François Hollande sur le sommet Afrique France
Bamako, le 14 janvier 2017 SEM Ibrahim Boubacar Keita et de son homologue SEM M.François Hollande sur le sommet Afrique France au CICB
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Profitant de la conférence de presse qu’il a animée avec le Président français à l’issue du sommet Afrique-France, le Président de la République Ibrahim Boubacar Keïta a demandé au président Yaya Djameh de la Gambie de quitter le pouvoir et de céder le fauteuil à Adama Barow. Selon lui, « leur frère » saura entendre raison en bon musulman qu’il est. Il a ajouté qu’Adama Barow a été reconnu par l’Afrique en l’accueillant à ce sommet. Et aussi qu’il espère que le 19 janvier prochain que la sagesse africaine l’emportera. Cette déclaration du Président IBK n’est pas surprenante, car il était attendu à l’issue de ce sommet une déclaration des Chefs d’Etat à ce sujet. Parlant ainsi, on peut aisément comprendre que cette position d’IBK est la volonté des participants au sommet.
Sommet Afrique-France
Mugabé se réconcilie avec la France
C’est du moins ce que l’on peut croire, lorsqu’on a entendu le président IBK affirmer à Hollande que Mugabé a expressément écourté un voyage en Asie pour participer à ce sommet. Aussi, qu’il a tenu beaucoup de propos aimables à l’endroit de François Hollande et de la France. Ce qui constitue une réelle avancée dans les relations entre la France et Zimbabwe. Si l’on sait que les relations entre ces deux pays sont très tendues et que le plus vieux président africain n’est pas toujours tendre avec les responsables de l’Elysée. En tous cas, IBK a bien joué au messager en rapportant à Hollande tout le bien que Mugabé pense de lui.
Accord de réadmission :
IBK met fin au débat et règle ses comptes à ses opposants
Au cours de la conférence de presse co-animée avec le président français, le Président IBK a saisi l’occasion pour mettre fin aux supputations et règle du coup ses comptes à ses opposants. Selon lui, ils n’ont jamais signé un accord de réadmission de nos compatriotes avec l’Union européenne et ils ne le feront pas. Car ce n’est pas la raison pour laquelle les Maliens l’ont élu, dit-il. Avant d’ajouter que d’aucuns ont tenté de faire une récupération politique de ce sujet, en engageant une polémique inutile, alors que les réels sujets sont ailleurs. Cette déclaration publique devant le Président français est une réelle preuve que rien n’a été signé. Et les partisans de la théorie du complot peuvent enfin se résoudre à croire que les autorités maliennes sont blanches comme neige. Les opposants qui ont même voulu faire partir le Gouvernement par une motion de censure avec comme motivation première le prétendu accord de réadmission que le ministre des Affaires étrangères aurait signé avec l’Union européenne.
Aspect médiatique du sommet
La presse nationale laissée sur le carreau
Le sommet Afrique-France a été suivi par près de 150 journalistes accrédités, maliens et étrangers. Des médias tenus à l’écart des délégations puisque les régies, les rédactions, les studios ainsi que la salle de presse sont installés dans une salle, à quelques mètres du centre de conférence. Et impossible d’entrer dans la salle sans avoir le sésame obligatoire appelé ici le « sur passe », sorte de deuxième accréditation. Des autorisations données au compte-gouttes.
Sommet Afrique-France :
Le zèle des services du protocole
Ouf ! Le sommet a enfin pris fin. Mais le service du protocole a voulu gâcher la fête. En effet, après le huit clos des chefs d’Etat dans la salle ovale du Centre international de conférence de Bamako, ces derniers sortaient de la salle en petits groupes pour rejoindre leurs véhicules pour l’aéroport. Grande a été notre surprise de voir les services du protocole faire venir le véhicule de commandement du Maroc pour transporter le président mauritanien. Ce dernier a simplement décliné l’offre et poiroté au moins 15 minutes avant que son véhicule de commandement arrive pour prendre place à bord. Ce geste d’amateur pouvait fâcher les Mauritaniens et créer un incident diplomatique.
La Rédaction
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