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IBK et Hollande face à la presse : Le drapeau malien flottera bientôt à Kidal
Publié le lundi 16 janvier 2017  |  Le Prétoire
Conference
© aBamako.com par Momo
Conference de presse conjointe de SEM Ibrahim Boubacar Keita et de son SEM M.François Hollande sur le sommet Afrique France
Bamako, le 14 janvier 2017 SEM Ibrahim Boubacar Keita et de son homologue SEM M.François Hollande sur le sommet Afrique France au CICB
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Juste après la fin du sommet Afrique-France ce 14 janvier 2017, les présidents malien et français ont échangé avec la presse sur les questions développées au cours de la présente rencontre.




Les échanges entre les journalistes et les Présidents IBK et Hollande ont essentiellement porté sur les questions sécuritaires, notamment le retour de l’Etat malien à Kidal, le développement et l’immigration.
Dans son intervention, le Président de la République de France, François Hollande a gratifié son homologue malien pour le succès du sommet qui était un défi. Le Mali a été à la hauteur de l’espoir, soutiendra-t-il.
Au sujet de la sécurité et le développement de l’Afrique qui ont dominé le sommet, souligne Hollande, un plan global a été adopté mettant chaque pays devant sa responsabilité. Partant, il a réaffirmé son soutien à l’Afrique afin que celle-ci puisse assurer sa propre sécurité. Pour ce faire, l’engagement de la communauté internationale à doter la Libye des autorités légales et légitimes n’a pas été occulté.
Parlant du développement de notre continent, le chef de l’Etat français a indiqué que l’Afrique connait certes une forte croissance, mais doit être accompagnée pour son émergence. Dans cette logique, ajoute-t-il, l’Agence française pour le developpement mobilisera 23 milliards d’euros pour aider le continent noir.
Pour sa part, le Président de la République, du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta, a renouvelé ses remerciements au Président français pour sa confiance en le Mali. Car le choix du Mali pour abriter cette rencontre était audacieux dans la mesure où les conditions sécuritaires au Mali n’étaient pas réunies. «Je suis heureux ce soir pour le Mali et pour toi Hollande qui a considéré l’Afrique. L’Afrique m’aurait déçu si elle t’avait laissé partir sans te rendre un hommage mérité. Elle t’a rendu les hommages. Même les chefs d’Etat qui n’ont jamais été tendres avec la France vous ont tenu des propos aimables», précise IBK.
Au cours de ce sommet, dit-il, les grandes questions ont été passées en revue. La sécurité a pris le dessus sur les autres.
En ce qui concerne la Gambie, IBK a appelé Yaya Jammeh à privilégier l’intérêt supérieur de son pays. «L’Afrique a reconnu Adama Barrow en l’accueillant à ce sommet. Le 19 janvier, j’ose espérer que la sagesse africaine inspirera notre frère Yaya. Le bon musulman qu’il se dit être doit comprendre que l’intérêt supérieur de la Gambie doit prévaloir en remettant le flambeau à Adama Barrow», a-t-il soutenu.
S’agissant de l’épineuse question de Kidal, le président français, François Hollande, a été on ne peut plus clair : «l’autorité de l’Etat malien doit s’exercer sur l’ensemble de son territoire. Les patrouilles mixtes doivent commencer pour que le drapeau malien flotte à nouveau à Kidal».
S’agissant de l’immigration, les deux Chefs d’Etat se sont montrés perplexes.
Pour IBK, ce sujet est embarrassant. Car, le sahel a cessé de nourrir son homme. Quant à la prétendue signature d’un accord de réadmission avec l’Union européenne, il a apporté un démenti cinglant. «Le Mali n’a pas signé d’accord. Nous ne l’avons pas fait et nous ne le ferons pas», affirme le Chef de l’Etat. Nous sommes sur les projets de création d’emplois pouvant maintenir la jeunesse dans nos pays. Nous ne voulons plus qu’ils meurent dans la méditerranée, a-t-il poursuivi. Partant, il reconnait que l’immigration clandestine pose des problèmes à nos pays amis. Mais qu’en intelligence, cette question sera résolue.
Quant à François Hollande, il explique que par solidarité, la France s’engage autant que possible pour soutenir le développement de l’Afrique. Ce, afin que les sources pour l’immigration soient taries en maintenant les jeunes africains dans leurs pays respectifs.
Oumar KONATE
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