Diplomatie: L’UJDM rappelle le 11 janvier 2013

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Publié le mardi 17 janvier 2017 | Le Républicain

© aBamako.com par A S
La récupération de Konna par les forces armées française et malienne.
Konna ,les 11 et 12 janvier 2013, la ville a été récupérée des jihadistes par la coalition franco-malienne à la suite de bombardements.

Le 11 janvier 2012 vit la France se mobiliser aux côtés du Mali « en faisant droit à une requête des autorités maliennes pour stopper à Konna l’avancée fulgurante des narco-jihadistes vers le sud du pays ». L’Union des journalistes pour la promotion de la diplomatie tenait à rappeler l’importance de cette date en organisant à Bamako une conférence de presse le 11 janvier 2017.

Pour le président de l’UJDM, Amadou Mahamane Sangho, le 11 janvier est une date trop importante pour ne pas tomber dans les oubliettes. C’est ainsi que l’UJDM, créée en 2011 et lancée en 2013, a voulu libérer la parole sur le sujet. « Autant nous avons des dates mémorables, autant nous devrions intégrer cette date du 11 janvier pour que les générations futures puissent se l’approprier », a-t-on souligné lors de la conférence.
Le conférencier, Adam Thiam, était appelé à se prononcer sur ce devoir de mémoire à l’avant-veille du sommet Afrique-France tenu à Bamako du 13 au 14 janvier 2017. Par ailleurs, la conférence de presse était aussi une façon de magnifier l’excellence des relations franco-maliennes qui sont au beau fixe selon l’UJDM.

Adam Thiam a rappelé les évènements de Konna et l’appel du président Dioncounda Traoré qui a ouvert la voie à l’intervention française. La conférence a également été marquée par l’intervention du président d’honneur de l’UJDM Sory Kemesso. Entre autres, l’objectif de l’union est de promouvoir les acquis diplomatiques, magnifier l’excellence des relations diplomatiques entre le Mali et ses partenaires extérieurs.
Les membres de l’UJDM veulent aussi contribuer au renforcement de la coopération bilatérale et multilatérale à travers une longue diffusion des accords de coopération. Ils entendent également mieux faire connaitre les missions essentielles des organismes internationaux exerçant au Mali et favoriser l’intégration optimale des peuples.

Soumaila T. Diarra

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