C’est un journaliste d’investigation qui nous laisse croire à cette hypothèse. Le président français François Hollande semble ne pas maîtriser tout sur la question de Kidal au Mali. Selon Christophe Boisbouvier, notre confrère de RFI et de Jeune Afrique, cette question de Kidal demande l’arbitrage du chef de l’Etat français entre les espions français et le ministère français de la Défense. A en croire M. Boisbouvier, les services secrets français veulent garder les contacts de certains mouvements armés au nord du Mali dont on ignore encore les raisons. Et François Hollande qui est censé arbitrer entre les espions français et les militaires français ne parvient pas à le faire depuis quatre ans. En tout cas la question demeure toujours sans réponse, elle a augmenté le désamour de la France dans l’opinion nationale malienne.
Il s’agit de l’attitude de la DGSE, c’est-à-dire les services secrets français qui veulent garder les contacts de certains mouvements armés au nord du Mali. Nombreux sont des Maliens qui se disent déçus par cette France qui avait été applaudie à Konna. En refusant l’entrée des militaires maliens dans la ville de Kidal, la France ouvrait davantage le débat sur les non-dits de son intervention dans notre pays.
D’ailleurs tous les journalistes voulaient poser cette question à François Hollande à la fin du 27e sommet de Bamako le samedi dernier ; à savoir : quand Kidal reviendra dans le giron malien ? Une réponse se dessine aujourd’hui, c’est que le retour de Kidal dépendra de l’arrêt des combines de la DGSE. Et c’est François Hollande qui doit trancher.