L’unité de mise en œuvre du Projet cadre intégré a organisé dans la salle de conférence de la DNCC le jeudi dernier, la réunion du comité de suivi de ses projets de la catégorie II. La réunion était présidée par le secrétaire général du ministère du Commerce entouré du directeur national du commerce et de la concurrence, Modibo Kéita, et du coordonnateur du cadre intégré, Mohamed Sidibé.
L’'unité de mise en œuvre du cadre intégré pilotée par Mohamed Sidibé est engagée à offrir aux acteurs de la filière gomme arabique tous les moyens pour obtenir de très bons résultats au terme de la campagne commerciale de l’année.
Pour preuve, l’Unité vient de remettre aux coopératives des producteurs et aux collecteurs des motos et des "katakatani". Un coup de pouce pour les galvaniser. Cet appui vient s’ajouter au fonds de garantie mis en place cette année par le cadre intégré au bénéfice des collecteurs et des exportateurs et cela en vue de faciliter les transactions commerciales.
Le projet gomme arabique permet l’exploitation d’une ressource naturelle dont dispose en quantité suffisante notre pays. Initié par le gouvernement, ce Projet va accompagner les producteurs de toutes les zones pour assurer la qualité de la gomme.
Le coordonnateur du Projet, Mohamed Sidibé, dira que c’est grâce aux appuis et aux actions de sensibilisation et de communication que les acteurs de la gomme arabique sont aujourd’hui très conscients de l’importance de la gomme. Il espère que le Mali pourrait atteindre 4000 tonnes pour la gomme de catégorie I et 5000 tonnes de gomme friable. Le projet gomme arabique dira sans ambages le coordonnateur est un projet structurant et l’on peut y ajouter de la valeur avec l’engagement de tous.
La gomme arabique est produite dans 177 communes du Mali. Les producteurs sont organisés en sociétés coopératives. Tout a été mis en œuvres pour permettre aux femmes de faire le maraîchage et approvisionner les pépinières de gomme en eau.
Sidibé est engagé, dans un partenariat public-privé, à faire en sorte que la gomme du Mali soit la plus convoitée.
Cette activité de production n’entamera nullement l’activité agricole, car la campagne prend fin avec les premières pluies. Elle peut sans doute contribuer à la création d’emplois et permettre de fixer beaucoup de jeunes dans leur terroir.
Bara De Dara
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