Selon la déclaration de Genève, « L’humanité doit donner à l’Enfant ce qu’elle a de meilleur ». Le terme Enfant, étymologiquement, vient du Latin “infans” qui signifie (celui qui ne parle pas). Chez les Romains, ce terme désignait l’enfant dès sa naissance, jusqu’à l’âge de 7 ans. Cette notion a beaucoup évolué à travers les siècles et les cultures qui désignent l’être humain dès sa naissance jusqu’à l’âge adulte.
Cette conception du mot enfant était large et l’âge de la majorité variait d’une culture à une autre. La Convention Internationale relative aux Droits de L’enfant (CDE) de 1989 définit d’une manière simple le terme « enfant » comme tout être humain âgé de moins de dix-huit ans, sauf si la majorité est atteinte plus tôt en vertu de la législation qui lui est applicable. C’est dans cette optique que les textes juridiques proclament la protection de l’enfant.
En effet, la reconnaissance des droits de l’enfant s’est faite au lendemain de la 1ère guerre mondiale, avec l’adoption de la Déclaration de Genève, en 1924. Ce processus de reconnaissance des droits de L’Enfant a continué sous l’élan de l’ONU, avec l’adoption de la Déclaration des droits de L’Enfant en 1959. Cette reconnaissance de l’intérêt de l’enfant et de ses droits s’est concrétisée le 20 novembre 1989 avec l’adoption de la Convention internationale des droits de l’enfant qui est le premier texte international juridiquement contraignant consacrant l’ensemble des droits fondamentaux de l’enfant.
Ils sont constitués de garanties fondamentales et de droits humains essentiels tels que : le droit à la vie, le principe de non-discrimination, le droit à la dignité à travers la protection de l’intégrité physique et mentale, le droit à l’éducation, le droit à un niveau de vie décent, le droit de jouir du meilleur état de santé susceptible d’être atteint, le droit des enfants handicapés et le droit des enfants issus de minorités ou des groupes autochtones etc.
Les droits de l’enfant sont des droits humains particulièrement adaptés aux enfants car ils tiennent compte de sa fragilité, de ses spécificités et des besoins propres à son âge. Ils tiennent compte de la nécessité de développement de L’enfant. Ils ont donc le droit de vivre et de se développer convenablement tant physiquement qu’intellectuellement.
En conclusion, il s’agit alors d’une part d’accorder une assistance particulière aux enfants, et, d’autre part, une protection adaptée à leur âge et à leur degré de maturité. Ainsi, ils doivent bénéficier des services d’aide et de soutien dont ils ont besoin et doivent être protégés contre les exploitations.