Invité spécial du sommet Afrique-France à Bamako, Adama Barow était à Bamako. Il a été aperçu samedi 14 janvier au CICB en compagnie de François Hollande et du président Ibrahim Boubacar Keita.
En marge du sommet, un mini-sommet sur la situation en Gambie a eu lieu. Selon des indiscrétions, M. Barow se serait entretenu avec Hollande, le Président français. Ce dernier (François Hollande) dans son discours. “Le choix du peuple gambien doit être respecté”, a-t-il dit. Le Président IBK s’inscrit parfaitement dans ce sens. « En tant que bon musulman, Yaya Jammeh doit comprendre que l’intérêt supérieur de la Gambie n’a pas besoin d’un bain de sang », a-t-il laissé entendre tout en espérant que Barrow soit investi le 18 janvier prochain.
Deux options sont envisagées par la CEDEAO pour régler le cas Yaya Jammeh, qui rechigne de céder le pouvoir au président élu. La première est l’option diplomatique en phase d’échec après moult tractations conduite par les Présidents libérien et nigérien à Banjul. Et la deuxième et la dernière option est de déloger Yaya Jammeh par la force.
Sommet Afrique-France : La mendicité interdite sur les espaces et voies publiques à Bamako
A l’occasion du Sommet Afrique-France, la mendicité, phénomène social au Mali, a tout simplement été interdite sur les espaces et les voies publiques. L’initiative a été prise par le Ministère de la Solidarité, de l’Action Humanitaire en collaboration avec la Coalition Malienne des Droits des Enfants (COMADE) et rendue publique lors d’une conférence de presse le 12 janvier dernier.
Aujourd’hui, on dénombre environ 500 mères de jumeaux à Bamako, dont près de 300 mendiants sur les espaces et les voies publiques. A l’occasion du Sommet, des mesures de lutte contre la mendicité sur les voies publiques ont été prises par le Ministère de la Solidarité, de l’Action humanitaire en collaboration avec la Comade. Elles portent, entres autres, sur la formation professionnelle des mères, l’encadrement des mères formées, leur équipement en moyens de travail, l’appui des maîtres coraniques au plan de l’abri, de l’encadrement pédagogique, de l’alimentation.
Selon Amadou Diadié Tékété, président de la COMADE, cette mesure va continuer après le Sommet jusqu’au stade de la répression contre tout mendiant qui s’entêterait de quémander sur la voie publique. Toutefois, le président de la Comade s’est empressé de nuancer en précisant que les mendiants sont désormais invités à ne quémander que dans les quartiers, de maison en maison c’est-à-dire la forme traditionnelle de la mendicité qui est d’ailleurs conforme à nos valeurs de solidarité. « A partir de maintenant, tout mendiant qui sera pris sur les voies et places publiques s’exposera à des sanctions ».
Au niveau du département de la solidarité représenté à cette conférence par Garibou Perou, chargé de communication, la volonté est le respect des droits fondamentaux des enfants qui sont entre autres l’éducation, la santé, etc. « Tous les enfants ont droit à l’école, afin de devenir des futurs cadres », a-t-il déclaré.