Cousin, puisque je t’adore, je vais te faire une confidence à moi faite par un grand-frère. Il m’a dit que tu serais atteint d’un syndrome frontal. Moi, qui n’ai qu’un diplôme de premier cycle en sciences sociales, je n’en avais rien compris. Quand au fil de ses explications, il m’a dit : ce syndrome peut causer une atrophie cérébrale chez certaines personnes.
Mais ce qui m’a le plus subjugué, c’est ce qui suit : «Les gens qui sont atteints du syndrome frontal peuvent pleurer ou rire facilement. Ils deviennent impulsifs dans leurs décisions. Ils deviennent moins diplomates. Ils se laissent emporter par l’affection… Ils aiment qu’on parle d’eux en bien et rien qu’en bien… Ils sont confus, mais gardent la volonté de bien faire les choses… Ils se laissent facilement diriger par l’entourage tout en croyant qu’ils sont maîtres des choses».
Là, j’ai ouvert grand mes oreilles, bouche entrouverte, et j’étais comme hypnotisé les secondes d’après. Tant j’ai cru voir mon cousin, soi-même, en cette description. Mais, je le dis avec force vérité, mon grand-frère n’est qu’un aigri, un jaloux. Oui, il jalouse mon cousin adoré. Je m’en tiens à cette théorie en l’absence de test de capacité.
Arrêtez tant de méchancetés gratuites, lors même que vous savez mon cousin pétillant d’énergie et débordant de santé. Mon cousin a du peps ! Pour ta gouverne, cher grand-frère, mon cousin se porte comme un charme. Tu as pu le constater à son large sourire quand il recevait son frère François Hollande. Je te le concède, ils ont beaucoup en commun ces deux hommes…