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Art et Culture

La colère de Rokia Traoré
Publié le mercredi 18 janvier 2017  |  Le Reporter
Rokia
© AFP par VALERY HACHE
Rokia Traoré
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Exclue du dîner d’accueil à Koulouba du vendredi 13 janvier 2017, l’artiste malienne Rokia Traoré était très en colère. Elle qui a fait venir des artistes africains et français pour une prestation devant les chefs d’Etat et de gouvernement. Alors qu’elle avait travaillé pendant 3 mois pour sa prestation.

C’est à la dernière minute qu’elle a été informée. Voici la déclaration qu’elle a faite suite à cette exclusion qu’elle ne parvient pas à comprendre : «Merci de votre soutien à tous. En fait, je suis triste, mais pas découragée. Il faudrait beaucoup plus pour en arriver à perturber mon courage et ma détermination. Cependant, il était important pour moi d’exprimer qu’on ne traite pas les gens ainsi lorsqu’on leur a fait appel et qu’il y a eu une réponse en toute politesse et enthousiasme. Par ailleurs, mon invitation au couple présidentiel du Mali est sincère. Aussi longtemps que Monsieur Ibrahim Boubacar Keïta sera président du Mali, nous aurons besoin de son soutien afin de pouvoir mener la culture malienne là où elle rendra le plus et le mieux service au Mali en contribuant à son avancée. J’aurais eu la même réaction avec n’importe quel président malien démocratiquement élu.

J’espère sincèrement que Monsieur le Président aura mon message et qu’il acceptera de nous accompagner, nous aussi acteurs de la musique contemporaine malienne qui contribuons à faire que le Mali soit également dans le présent en s’appuyant sur de fortes bases traditionnelles, et pas uniquement dans le passé et la tradition qui paralyse, enclave, entrave. Le Mali a un beau passé, mais nous devons être dans notre présent, celui du monde et en être fier, nous devons encourager de jeunes artistes à nous donner leurs visions du futur. Monsieur le Président, Madame, lorsque vous en aurez terminé avec le sommet, moi-même et les artistes accompagnés par la Fondation Passerelle serions heureux que vous répondiez à notre invitation. Vive le Mali.»

48 heures d’embouteillage

La circulation était très perturbée le week-end passé à Bamako. Les ponts Martyrs et Amitié étaient débordés. Bémol : la circulation était fluide par endroits. Pour se faire un chemin, c’était une épreuve d’orientation et un parcours du combattant. Le pont Fadh était uniquement réservé aux hôtes du sommet. Il a été interdit à la circulation aux Bamakois le jeudi 12 janvier 2017 à 00 heure. Tous les habitants de Bamako même les ambulances et corbillards devraient tous passer par le pont des Martyrs ou le 3ème pont.

C’était pour cela qu’il y avait eu des embouteillages invraisemblables partout. Il avait été dit que les gros porteurs n’allaient pas circuler, mais les camions étaient partout à Bamako dans la circulation, surtout au niveau du 3ème Pont. Les alentours du CICB, le monument de l’indépendance, la Cité administrative, et certains hôtels au niveau de l’ACI 2000 à Hamdallaye étaient tous bouclés. Pour avoir accès à ces endroits en voiture, il fallait être accrédité. Les Bamakois ont été obligés de faire des milliers de détours. Même le plan de circulation qui avait été élaboré par la police n’a pas été respecté par endroits, parce qu’au niveau de l’ACI il y avait eu des barrages supplémentaires, et toutes les routes indiquées dans le plan de la police ont été doublées. Ce qui a augmenté les embouteillages pendant 48 heures à Bamako.
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