Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage


 Autres articles


Comment

Politique

Mali: "pas question pour les Français de partir de manière précipitée" (Paris)
Publié le mardi 26 fevrier 2013  |  AFP


© Autre presse par DR
Le chef de la diplomatie française, Monsieur Laurent Fabius
Ministre d`État, ministre des Affaires étrangères et européennes


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

PARIS, 26 fév 2013 (AFP) - Les troupes françaises, au nombre de 4.000
hommes au Mali, ne partiront pas "de manière précipitée", a souligné mardi le
ministère des Affaires étrangères, soulignant que le départ de troupes
envisagé à partir de mars dépendrait de la situation sur le terrain.
"Il n’est pas question pour nous de partir de manière précipitée. Tout cela
se fera de manière ordonnée", a déclaré le porte-parole du Quai d’Orsay
Philippe Lalliot.
"Les Français ne plient pas armes et bagages à partir de mars en quittant
le Mali aussi vite qu’ils y sont arrivés", a-t-il insisté, répétant que tout
départ se ferait "en coordination avec les Maliens et les troupes africaines
qui sont en cours de déploiement sur le terrain".
Début février, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius avait
déclaré que le nombre de soldats français au Mali, engagés depuis le 11
janvier pour lutter contre les groupes islamistes armés qui occupaient le nord
du territoire, devrait commencer à diminuer "à partir de mars, si tout se
passe comme prévu".
"Le contingent français a atteint son maximum avec 4.000 hommes déployés
sur le terrain. L’objectif est bien que la Misma (la force ouest-africaine
mandatée par l’Onu, ndlr), prenne le relais", a ajouté M. Lalliot.
"Près de 6.000" hommes de la Misma sont "en train d’être déployés
progressivement sur tout l’ensemble du territoire", assurait en fin de semaine
dernière le ministère malien de la Défense.
Deux mille militaires tchadiens, qui ne font pas partie de la Misma, sont
aussi présents au Mali, en particulier dans les zones stratégiques de Kidal et
de Tessalit, dans l’extrême nord du pays.
Deux sénateurs américains de retour d’une tournée au Mali ont appelé lundi
la France à rester engagée militairement au-delà de mars, vu l’impréparation
des contingents africains appelés à prendre la relève.
"Je suis inquiet des déclarations publiques optimistes des Français, selon
lesquelles ils ont réussi à disperser les extrémistes", a dit à des
journalistes Christopher Coons, spécialiste de l’Afrique à la commission des
Affaires étrangères.
"La stabilisation de la situation pourrait requérir une présence militaire
française plus durable", a dit l’élu démocrate.
Interrogé sur les 950 millions de dollars (715 millions d’euros) réclamés
lundi par l’Afrique de l’ouest pour financer la guerre au Mali, M. Lalliot a
estimé qu’il fallait que les contributions déjà promises soient décaissées.
"Avant de commenter ces chiffres, commençons déjà par remplir les
engagements pris", a-t-il dit, rappelant que la communauté internationale
avait promis fin janvier, au cours d’une conférence à Addis Abeba, une
enveloppe financière de plus de 455 millions de dollars (338 M EUR) pour le
Mali, destinée à la Misma, à l’armée malienne, ainsi qu’à de l’aide
humanitaire.
Aucun point global n’a été fait jusqu’à présent sur les sommes
effectivement décaissées.
"Ce qui est important maintenant c’est que ces annonces soient rapidement
suivies de paiements effectifs. Avant d’évoquer d’autres chiffres, les
contributions doivent être décaissées", a-t-il dit.

 Commentaires