La place des médias, dans la démocratie et dans les grands événements, est connue. Mais le Mali est toujours ainsi. Des accréditations octroyées par affinités et de façon sélective. C’est une honte et un mépris que certains confrères n’oublieront pas de sitôt. Nous parlons en leur nom parce que nous sommes tous JOURNALISTES. Le CNOSAF a fait tourner les journalistes maliens, toutes catégories confondues. Les délégations qui sont venues n’ont pas connu de tracasseries dans l’obtention de badges.
Incapables d’identifier et de préciser les noms de plusieurs personnalités pourtant attendues. Deux journalistes très limités, sans maitrise de grand-chose, tâtonnent et valident l’amateurisme d’une chaine pourtant équipée, incapable de savoir qui doit venir au nom de quel pays, oh la honte tant redoutée sur le plan médiatique a été patente et cuisante.
Un télédiffuseur, avec des journalistes sans aucune maitrise des images qu’ils commentent. Sidiki N’fa Konaté avait-il besoin d’occuper le petit écran pour expliquer un tel direct ? un travail que peuvent réaliser mêmes les télévisions nées la semaine passée. RFI et toute la presse française avait accès à toutes les salles. Les honteux responsables, complexés par leurs tuteurs, ont pourtant affirmé que c’est l’ORTM qui donnera sons et images à tous les confrères. Quelle indignité ! un pays qui ne met pas sa presse en valeur demeurera toujours à la traine.
L’URTEL et la maison de la presse n’ont montré aucune crédibilité. Il faut que les responsables des organisations médiatiques exigent des autorités, le respect. C’est la presse malienne qui fait résister ce pays aux envahisseurs, aux propagandes de toutes sortes. L’éditorialiste que je suis pense que c’est honteux et c’est indigne de grands hommes qui disent servir le Mali. Mais déjà, les visiteurs se sont envolés laissant Abdoullah Coulibaly et toute sa commission en face d’une presse qui ne les ratera pour rien au monde.
ABC