La commune rurale de Sangarébougou, dans le cercle de Kati a connu toutes sortes de spéculations. Après son élection et son installation, le nouveau maire Kassoum Sidibé imprime son rythme et sa marque à la gestion d’une commune où il jouit d’une légitimité indiscutable de ses désormais administrés.
Cette mairie a connu une transition de plus de deux ans après le décès de l’ancien maire principal Mamadou Coulibaly. L’intérim a été assuré par Marcel Koné qui vient de passer le témoin à son ancien compagnon.
Le travail à abattre est immense, et le nouveau maire, très grand stratège, a d’abord changé le visage d’une mairie que se partagent conseillers communaux, chauves-souris et rats du quartier. Les locaux du maire et de tous ses adjoints ont été relookés et rééquipés sur fonds propre d’un homme à qui le chemin a été barré pendant dix-sept (17) ans.
Le problème d’ordures se pose avec acuité dans le district de Bamako et dans les communes environnantes. Depuis quelques jours, Kassoum Sidibé a instruit à la brigade territoriale d’interpeller tout individu ou groupe d’individus qui ne respecterait pas les nouvelles consignes édictées par la nouvelle politique d’assainissement.
Certains réfractaires ont vu en cette mesure, de la défiance et ils y sont allés à son encontre. Mieux, des jeunes de la commune ont été commis pour veiller à l’application rigoureuse de ces mesures. De nuit comme de jour, la garde est montée pour que ceux qui acheminent les ordures les fassent convenablement.
Le maire que nous avons joint dit avoir été méthodique et coopératif : « ce sont les GIE de la commune I qui déversent les ordures dans Sangarébougou. Le jour ils vont les déposer dans la zone de recasement. Tout cela était du fait de l’équipe précédente de la mairie avec en retour des dessous financiers.
Croyant que c’est toujours l’ancienne équipe qui gère, des contrevenants se sont fait prendre en flagrant délit dans la zone de recasement. Cette zone située à une centaine de mètres après le pont. Le maire dit avoir seulement interdit le déversement d’ordures dans la zone lotie. Et désormais ceux qui ont des champs et qui autoriseraient que les ordures soient déversées, doivent montrer la photocopie de leur papier.
Le maire de la commune I, promoteur du ‘’GIE Mandé Sanouya’’ avait dépêché une délégation auprès du maire de Sangarébougou pour échanger sur la question. Il n’y a pas de mesures communes pour l’instant mais rien ne sera plus comme avant.
Abidine Alhady
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