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27ème sommet Afrique-France: IBK y a cru et il a réussi !
Publié le mercredi 18 janvier 2017  |  Le Tjikan
Rencontre
© aBamako.com par momo
Rencontre des Chefs d`Etats au 27è Sommet Afrique France
Bamako, le 14 janvier 2017 au CICB. Le président IBK a reçu ses homologues africains et français pour la cérémonie inaugurale du Sommet de Bamako pour le Partenariat, la Paix et l`Emergence.
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« ….Regardez vers le Mali… », ce bout de phrase du président français, François Hollande, à Bamako, à la faveur du 27ème sommet Afrique-France, invitant les peuples martyrs, les pays qui affrontent des difficultés, les réfugiés et les déplacés, bref aux hommes et aux femmes qui ont souffert et qui souffrent encore à croire à la rédemption, suffit pour faire comprendre à nos compatriotes que notre pays se relève gaillardement de ses blessures. Et François Hollande d’ajouter que l’espoir est permis. Cette observation venant du président d’un pays qui est soupçonné d’être un acteur majeur de la déstabilisation du notre sonne le glas aux compromissions de certains milieux politiques français et maliens, dont l’objectif est de maintenir le Mali dans une sorte d’isolement sécuritaire, l’empêchant de sortir la tête de l’eau. Mais, ces oiseaux de mauvais augure peuvent déchanter. Le Mali se tire petit à petit d’affaire. La réussite du sommet de Bamako malgré la peinture noire, que certains alchimistes politiques continuent à faire de l’image du Mali, ouvre les portes et les fenêtres de notre pays sur l’extérieur, notamment les investisseurs étrangers. L’une des réussites du sommet a été la réunion des mouvements des entreprises françaises (MEDEF) avec leurs homologues africains au bord du Djoliba.
Pour François Hollande, avec une soixantaine de délégations, dont 35 Chefs d’Etats et de gouvernements, des ministres, des Chefs d’entreprises, des responsables d’organisations internationales, l’enjeu de l’organisation de ce sommet par le Mali était donc de taille. Un challenge dont la réussite n’était pas donnée d’avance. Des pays, comme la Côte-D’ivoire et le Sénégal, auraient joué dans l’ombre pour que l’organisation soit retirée au Mali pour leur être confiée. Mais, François Hollande, désormais ‘’ami du Mali’’ a cru en la capacité de rédemption de notre pays et s’est borné à toute idée de sevrer le Mali de cette occasion d’ouverture sur le monde. Et, le peuple malien lui a rendu la monnaie en réussissant l’organisation du sommet. Il ne pouvait en être autrement. C’était réussir ou périr. Les Maliens ont choisi la réussite. N’est-ce que les Maliens peuvent se sentir fiers de leurs autorités qui ont tenu ferme la promesse de recevoir l’Afrique, la France et les Institutions internationales pour parler de Partenariat, de Paix et d’Emergence.
Mais, si la pauvreté a causé du dommage au Mali, c’est bien le scepticisme qu’elle a provoqué et malheureusement qui s’est fortement incrustée dans nos mœurs. Ils étaient nombreux nos compatriotes qui s’étaient montrés pessimistes quant à la capacité de notre pays à tenir le pari de l’organisation de ce grand rendez-vous continental. Fort heureusement, IBK est resté ferme sur son engagement et au finish, Bamako 2017 a été une réussite totale. Comme pour dire que l’impossible n’est pas malien. Même dans de pires difficultés, l’on est capable de se frayer du chemin pour se tirer du pétrin. IBK a rêvé avec ses compatriotes, ils ont cru et finalement, ils ont réussi ensemble. Comme le disent les penseurs, un peuple qui ne rêve pas ne bouge pas d’un iota.
La capacité de dépassement de soi de notre peuple sous l’autorité du président IBK à travers la réussite de ce sommet de Bamako a émerveillé le président français jusqu’à ce qu’il n’a pas su caché son émotion. Il a exprimé toute sa satisfaction par ces mots : « …Il y a peu d’exemples au monde où un pays déchiré, menacé par le terrorisme, divisé en son sein et qui pouvait douter à un moment de son propre avenir, ait été capable de se redresser aussi vite et de se tenir debout aujourd’hui devant nous… ». Et François Hollande d’ajouter que : « c’est une leçon que vous adressez à l’ensemble de la communauté internationale. Il n’y a pas de fatalité, il n’y a pas de processus irréversible. Dès lors que nous sommes unis, dès lors que nous sommes solidaires, dès lors que nous sommes ensemble pour relever le défi majeur de la paix, il est possible de réussir, il est possible de réussir là où l’on pense que l’horreur s’est installée… ».
M.A. Diakité
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