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Présidentielle de 2018 : La candidature de Dioncounda Traoré est-elle envisageable ?
Publié le jeudi 19 janvier 2017  |  La Lettre du Peuple
25e
© aBamako.com par A.S
25e anniversaire de l’ADEMA-PASJ
Bamako, le 25 mai 2016 l’ADEMA-PASJ a fêté 25e anniversaire au CICB
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Les supputations pour les prochaines joutes présidentielles vont bon train, et chacun y va de ses commentaires. Ainsi, au sein de l’ADEMA-PASJ, des voix s’élèvent de plus en plus pour réclamer la candidature de l’ancien Président de la Transition, Pr Dioncounda Traoré, à l’élection présidentielle de 2018. Si d’aucun estiment c’est encore trop tôt pour soulever cette question, par contre d’autres, dans la ruche, ne jureraient que par cela, et y travailleraient d’ailleurs.




En tout cas, si l’on en croit à un confrère de la place qui rapportait que « L’ancien président de l’ADEMA et non moins ancien locataire de Koulouba, le célèbre Pr Dioncounda Traoré, n’a jamais été aussi imploré par ses camarades avec autant d’ardeur. A mesure qu’approchent les échéances électorales de 2018, les démarches, les sollicitations directes et les appels du pied se multiplient en direction de celui que les adeptes d’une candidature interne de l’ADEMA considèrent comme l’unique alternative crédible au président de la République sortant, visiblement candidat à sa propre succession. Quid des Abeilles membres du gouvernement ? Elles rament sans doute à contre-courant de leurs camarades de plus en plus nombreux à juger le quinquennat du partenaire peu convainquant. En attendant de trancher la question, l’homme qui avait fait ses preuves durant la transition résiste vaillamment aux sirènes qui résonnent bien au-delà de sa famille politique… ».
Si de telles démarches s’avéraient fondées, il y a que la question est un peu complexe et délicate pour le moment, dans la mesure où personne ne connait la position de l’actuel Président de la République, et aussi pour le fait que l’ADEMA, le parti de Dioncounda Traoré, est aujourd’hui l’un des partenaires stratégiques du régime en place. Comment prétendre continuer à collaborer avec IBK et vouloir en même temps lui trouver un challenger au sein de la ruche ? C’est là une question qui va faire prochainement l’objet de beaucoup de débats au niveau du comité exécutif de l’ADEMA-PASJ, certains d’autres, et ils sont de plus en plus nombreux, étant convaincus que quelle que soit la nature du partenariat avec le pouvoir, le parti se doit de rester conforme à sa vocation naturelle qui est la conquête et l’exercice du pouvoir, et cela, que son porte-étendard soit Dioncounda ou pas. S’y ajoutent ceux qui suscitent la candidature de Dioncounda Traoré, lesquels n’excluraient pas d’ailleurs l’option de travailler à l’imposer, si leur mentor ne se décidait pas vite. Pour eux, la candidature de Dioncounda Traoré en 2018 est une chance que le parti se doit de saisir pour espérer revenir aux affaires après la décennie Konaré (1992-2002), compte tenu du parcours de l’homme, mais également au regard de la grande frustration nourrie par les Maliens vis-à-vis du régime IBK.
L’ancien Président de la République par intérim, Pr Dioncounda Traoré, est effectivement un homme au parcours riche et exceptionnel, pour avoir été Président de l’Assemblée Nationale du Mali (de 2007 à mars 2012), ministre des Affaires Etrangères, ministre de la Fonction Publique et ministre de la Défense entre 1993 et 1997. Et comme l’a dit un confrère, s’il est candidat en 2018, il aura derrière lui l’ADEMA-PASJ, une machine électorale bien huilée qui a eu à faire ses preuves par le passé, et qui reste encore bien opérationnelle si, pour une fois, ses leaders accordaient leurs violons.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que tout reste pour le moment dubitatif, du moins tant que Dioncounda ne se sera pas décidé à trancher la question ! Surtout qu’il y a un grand respect entre lui et le Président actuel. Il reste maintenant à savoir s’il va oser affronter en 2018 celui qui l’appelle «kôrô» au cas où ce dernier sera candidat à sa succession.
Youssouf Diallo
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