Bamako a abrité ce mardi 17 janvier 2017 la cérémonie d’ouverture de la 2e édition du Festival Ciné droit libre (CDL). Du 17 au 21 janvier 2017, les artistes venus d’un peu partout en Afrique échangeront sur des notions comme la liberté d’expression. Le thème retenu pour cette édition est “droit de vivre : luttons contre l’extrémisme violent”.
La cérémonie d’ouverture a eu lieu à l’Institut français sous la présidence du ministre de la Culture, Ndiaye Ramatoulaye Diallo. C’était en compagnie de ses collègues des Affaires religieuses et du Culte, Thierno Hass Diallo, et celui de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Mahamane Baby.
On pouvait noter la présence d’artistes engagés africains comme Didier Awadi du Sénégal, Smokey du Burkina Faso, le groupe Keurgui (Thiat et Kilifeu) du Sénégal et l’humoriste ivoirien, Adama Dahico.
Du 17 au 21 janvier 2017, les artiste africains échangeront sur plusieurs thèmes afin de promouvoir et de défendre les droits humains ainsi que la liberté d’expression en Afrique. Créé en 2004 au Burkina Faso par l’association “Semfilms”, le festival vise la sensibilisation, la conscientisation et l’incitation de la jeunesse et des peuples africains à l’action.
Après une première édition qui a comblé toutes les attentes, Ciné droit libre se positionne aujourd’hui comme une plate-forme de promotion des droits humains par l’image. D’où la satisfaction du ministre de la Culture.
“En saluant votre initiative et les axes qu’elle entend défendre, je voudrais vous exhorter à travailler ardemment pour que le cinéma retrouve ses lettres de noblesse et surtout qu’il soit le reflet véritable de nos sociétés et non une construction tributaire d’autres cieux”, a ajouté le ministre de la Culture.
Selon les organisateurs, le choix du thème de cette édition n’est pas fortuit. “L’extrémisme est devenu un phénomène mondial, c’est un fléau qui bouleverse le monde entier. Même les pays puissants ont des difficultés à éradiquer ce fléau. D’où le choix de ce thème”, a expliqué le coordonnateur général du festival, Abdoulaye Diallo.
Les sites retenus sont : l’Institut français de Bamako, la Maison de la presse, Kandioura Coulibaly (ex-Kora films), le Centre Chéché Dramé (Niamakoro), le terrain Chaba de Lafiabougou (village festival) et l’Université (campus Fast).
A noter que des projections films, ateliers de rap, des thèmes à débattre sur la liberté d’expression émailleront les cinq jours du festival.